Presque tout le monde s’entend sur un point : il faut agir, et vite, pour préserver cette fragile Terre dont nous sommes les locataires. Or, qui, selon les Québécois, doit être aux premières loges pour remplir ce (gigantesque) mandat : les citoyens eux-mêmes ? Les entreprises ? Les gouvernements, peut-être ? Près de 1 000 Québécois se sont exprimés sur la question dans un sondage. Résultats.

Qu’est-ce qu’un XTRA?

XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs.

LES CITOYENS (50 %)

Donner un coup de pouce… vert

Même s’ils attendent des actions en ce sens de la part des entreprises et des gouvernements, plusieurs Québécois jugent qu’ils font bel et bien partie de la solution environnementale : 1 sur 5 se voit ainsi comme l’un des principaux acteurs de changement. Jusqu’à 9 citoyens sur 10 se disent d’accord avec l’idée que les petits gestes du quotidien peuvent faire une grande différence en matière d’environnement, et près de 4 sur 10 soulignent qu’ils ont considérablement adapté leurs habitudes en vue de minimiser leur empreinte environnementale.

Bacs à surprises !

Bonne nouvelle, le recyclage a la cote au Québec : même s’il n’est pas toujours facile pour eux de déterminer ce qui va dans le bac ou non, 99 % des citoyens disent qu’ils recyclent. Près de 6 Québécois sur 10 indiquent qu’ils recyclent absolument tout, même lorsqu’il faut « laver des trucs » ! Par ailleurs, près de 1 citoyen sur 2 (48 %) s’adonne au compostage de ses résidus alimentaires. Un chiffre à observer en gardant en tête que plusieurs Québécois n’ont toujours pas accès à un tel service de collecte dans leur municipalité…

La voiture : encore incontournable

Certes, notre territoire est vaste, et bien que les pistes cyclables soient de plus en plus nombreuses à serpenter à travers villes et banlieues, la reine voiture continue de régner sur la Belle Province : 93 % des ménages québécois possèdent au moins un véhicule. Le sentiment de liberté qui y est rattaché demeure un incitatif important pour eux, sans oublier qu’il s’agit bien évidemment d’un moyen fort pratique de faire ses courses et de se rendre à son lieu de travail.

LES ENTREPRISES (67 %)

Concrets, les résultats

Adopter des politiques d’approvisionnement local, réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, s’engager dans un projet de verdissement de leurs toits… Ce ne sont là que quelques exemples parmi tant d’autres d’initiatives écoresponsables que peuvent adopter les entreprises. Des gestes qui ont une portée concrète : jusqu’à 84 % de la population juge en effet qu’ils font changer les choses.

Avantage : vert

Prenons deux quincailleries fictives situées sur la même rue. La première se fait un devoir de ne commercialiser que du bois issu de forêts bien gérées, tandis qu’en face, la deuxième vend des matériaux semblables, mais qui ne tiennent pas compte de tels critères. À qualité et à prix égaux, le fait que la première entreprise pose des actions écoresponsables peut-il inciter les consommateurs à la préférer à sa concurrente ? Oui, pour 78 % des Québécois. Un pensez-y bien...

Gare à l’écoblanchiment !

Soit, les entreprises auréolées de vert figurent parmi les préférées des citoyens, qui restent persuadés que les actions qu’elles posent sont importantes. Par contre, elles gagneraient à en faire la démonstration de façon plus concrète : en effet, un peu plus de 4 Québécois sur 10 estiment que les entreprises qui se disent écoresponsables sont « hypocrites ». Les citoyens craignent également l’écoblanchiment (greenwashing en anglais) : pour 61 % d’entre eux, le développement durable n’est qu’une autre expression à la mode.

LES GOUVERNEMENTS (67 %)

À vos lois, prêts, dictez !

Avis aux élus ainsi qu’à ceux qui songent peut-être un jour à se lancer en politique : s’il y a un terrain de jeu où vous avez le beau rôle pour légiférer, c’est bien celui de l’environnement. Et n’hésitez pas une seconde à mettre en place des lois qui ont du mordant : vous récolterez alors l’appui d’une très grande partie de la population ! Neuf Québécois sur 10 sont en effet convaincus que le gouvernement devrait appliquer des politiques plus strictes dans ce domaine.

Encourager ceux qui le méritent

Petit conseil d’ami, toutefois : si votre ministère choisit de subventionner une entreprise, peu importent les retombées économiques, assurez-vous qu’elle affiche un bilan environnemental sans tache… sans quoi cela pourrait vous coûter plutôt cher. Près de 8 Québécois sur 10 ne sont pas du tout d’accord à propos du fait que le gouvernement accorde des avantages fiscaux – crédits d’impôt, subventions… – à des entreprises qui polluent, et ce, même si elles créent beaucoup d’emplois. À bon entendeur !

Aux grands maux…

Imaginons maintenant que vous soyez premier ministre dans un contexte de situation environnementale critique. Seule solution pour vous : prendre une mesure draconienne qui sera immédiatement en vigueur. La décision qui remporte les suffrages ? Pour près de 3 Québécois sur 10 (28 %), il s’agirait d’imposer des sanctions sévères aux entreprises polluantes, quitte à forcer leur fermeture. Vient ensuite, pour 27 % des citoyens, l’idée de rendre le recyclage et le compostage obligatoires – pour eux comme pour les entreprises. Des amendes salées et même la prison guetteraient les contrevenants.

Découvrez qui sont ces superhéros qui sauveront la planète 

 Alors, qui soustraira la Terre aux grands dangers environnementaux ? Individuellement, les Québécois font un grand nombre de gestes écoresponsables; ne reste plus maintenant qu’à encourager les actions collectives. Par ailleurs, ils s’attendent à davantage de réalisations « vertes » – et concrètes – de la part de leurs élus et des entreprises qui leur fournissent biens et services. Bref, tout le monde main dans la main pour protéger notre belle boule bleue !

Méthodologie

À l’instar du sondage mené l’an dernier par le Fonds de solidarité FTQ à propos de la relation entre les jeunes et l’argent, l’entreprise se penche cette année sur les Québécois et l’environnement, notamment ce qui touche aux habitudes de consommation. Du 11 au 18 mars 2019, un sondage d’opinion a été mené en collaboration avec Léger auprès de 1 002 Québécois afin de vérifier leurs perceptions, leurs comportements et leurs habitudes d’achat.