Bon nombre d'investisseurs québécois pour qui le revenu prime ont le sentiment d'être placés devant un dilemme difficile à résoudre.

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Non seulement peinent-ils à tirer un revenu en investissant dans des obligations d'État et de sociétés classiques, mais les rendements anémiques des titres à revenu fixe leur procurent bien peu de protection en cas de hausse des taux d'intérêt. Comme l'augmentation des taux s'accompagne du repli des cours obligataires, le relèvement aux États-Unis aura des répercussions sur les investisseurs d'ici et d'ailleurs qui sont en quête de revenu, mais qui se retrouvent pris entre l'arbre (des rendements faibles) et l'écorce (un taux à la hausse).

Les risques associés à une remontée des taux

Dans la foulée du resserrement de sa politique monétaire, la Banque centrale américaine a annoncé, en mars dernier, une troisième hausse des taux d'intérêt. D'autres facteurs ont pesé sur les cours obligataires à la fin de 2016 : en effet, la croissance économique et les données positives sur l'inflation dans plusieurs pays ont donné de l'élan aux obligations au moment même où les banques centrales ont commencé à délaisser certaines mesures extrêmes (comme les taux d'intérêt négatifs).

Aux yeux de plusieurs investisseurs, cette conjoncture sonne le glas d'une longue période de fléchissement des taux qui a bien servi les acheteurs d'obligations d'État et de sociétés de premier rang. Ainsi, les investisseurs sur le marché des titres à revenu fixe ont encaissé des années de temps non seulement le coupon d'intérêt de leurs obligations, mais leur plus-value.

 « Aujourd'hui, le profil haussier-baissier de ces placements est plus asymétrique », explique Kristi Ashcroft, directrice principale des placements, Titres à revenu fixe, à Placements Mackenzie. Elle ajoute : « Les titres à revenu fixe qui génèrent un faible rendement protègent peu les investisseurs contre la chute des cours associée à une remontée des taux. Le volet censément prudent de leur portefeuille, soit les obligations de base, pourrait donc leur réserver de mauvaises surprises si les pressions à la hausse sur les rendements obligataires devaient persister. »

L'époque où les obligations constituaient un refuge pour les investisseurs en quête de revenu est révolue. Ces placements comportent désormais des risques en mutation.

Une stratégie pour les investisseurs en quête de revenu

L'une des options qui sont à la disposition des investisseurs consiste à aller au-delà des obligations de base traditionnelles et de puiser dans un plus large éventail de placements, sans pour autant compromettre leur tolérance au risque. Mme Ashcroft suggère aux investisseurs qui souhaitent diversifier leur portefeuille - tout en respectant le profil de risque recherché - de se tourner vers des actifs comme les obligations à rendement élevé, les prêts à taux variable et les titres de créance de marchés émergents.  

« Puisque la corrélation entre ces catégories d'actifs et les titres à revenu fixe traditionnels est moins marquée, une telle diversification atténue la volatilité générale du portefeuille, souligne-t-elle. Non seulement l'intégration de titres de catégorie "non-investissement" limite l'exposition d'un portefeuille à un événement économique ou à un risque donné, mais cette stratégie tend aussi à dynamiser le rendement. »

Éviter les risques indésirables constitue le premier pilier de la stratégie de protection du capital des investisseurs de Mackenzie, explique Kristi Ashcroft : « L'équipe des placements à revenu fixe de Mackenzie s'appuie sur une analyse fondamentale rigoureuse du crédit pour bâtir des portefeuilles. Nos analystes de crédit et gestionnaires de portefeuille passent en revue chacun des titres - un atout incontournable de la gestion active. » 

Pour gérer le risque, Mackenzie mise aussi sur un suivi des portefeuilles et un positionnement tactique adapté à la conjoncture économique et aux conditions du marché. Au besoin, les gestionnaires de portefeuille ont également recours à des stratégies de couverture afin de contrer le risque de baisse. 

Le contexte actuel de maigres rendements et de taux d'intérêt à la hausse est l'occasion pour les conseillers d'expliquer à leurs clients ce qu'ils peuvent espérer tirer de leurs portefeuilles obligataires. Si les placements à revenu fixe restent utiles en vue de générer des revenus, de préserver le capital et d'atténuer la volatilité des actions, les investisseurs prudents devraient songer à confier un plus grand rôle à différents types d'actifs s'ils ne veulent pas se retrouver pris... entre l'arbre et l'écorce.

Kristi Ashcroft, directrice principale des placements, Titres à revenu fixe, à Placements Mackenzie