Ceci est le premier article d'une série en trois parties sur les occasions d'affaires et d'échanges commerciaux pour les entreprises canadiennes au Mexique. Dans cet article, nous brossons un portrait de l'état actuel du commerce entre les deux pays - environ 20 ans après l'adoption du Traité de libre-échange nord-américain (ALENA) - au moment où les règles de libre-échange pourraient changer et où l'économie canadienne traverse des moments difficiles. La deuxième partie examine la façon dont les entreprises canadiennes peuvent évaluer leurs chances de succès dans certains secteurs d'activité au Mexique et les conditions selon lesquelles il sera possible d'y prospérer à l'avenir. La troisième partie s'intéresse de plus près aux «zones idéales», c'est-à-dire les secteurs d'activité intéressants et prometteurs pour les entreprises canadiennes au Mexique.

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Le commerce entre le Canada et le Mexique a plus que quintuplé depuis la ratification de l'ALENA il y a 20 ans. Cette montée en flèche du commerce a créé des occasions extraordinaires pour les entreprises canadiennes qui évoluaient dans les «zones idéales» du Mexique, là où les occasions de commerce mondial ont été recoupées par la nouvelle législation.

Maintenant, tout est en place pour une deuxième vague d'occasions d'affaires entre le Canada et le Mexique.

Une étude1 révèle que les entreprises canadiennes peuvent faire des percées dans de nombreux secteurs du Mexique où la réalité sur le terrain cadre avec les grandes ambitions de l'ALENA, ainsi que l'expertise plus poussée du Canada dans le domaine des affaires internationales. Paradoxalement, ces nouvelles possibilités émergent au moment où le climat politique entre le Canada et le Mexique commence à peine à se réchauffer, où l'économie canadienne traverse des moments difficiles et où le débat mondial sur le libre-échange est entré dans une nouvelle ère avec le projet de partenariat transpacifique.

Les relations plus tendues entre le Canada et le Mexique remontent sans doute en 2009 lorsque le Canada avait décidé d'imposer des visas aux visiteurs en provenance du Mexique, une décision qui avait déplu aux dirigeants mexicains. Bien que les entreprises canadiennes et mexicaines aient protesté vigoureusement, l'obligation de visa a été maintenue. Par contre, des changements récents à la tête du gouvernement mexicain et dans la conjoncture commerciale mondiale pourraient remplacer cette mauvaise volonté par de la bonne volonté.

À elle seule et avec des conséquences beaucoup plus grandes, la chute des prix du pétrole au cours des derniers mois a causé des dommages considérables à l'économie canadienne. D'ailleurs, la thèse voulant que le pays soit tombé en récession2 plus tôt cette année fait de plus en plus consensus. Pendant ce temps, le PIB mexicain a progressé au cours des cinq dernières années3 et il devrait continuer de croître à un rythme d'environ 2 %.

Les derniers chiffres montrent que la croissance économique en Asie est également menacée4 en raison des difficultés récentes de la Chine et, en conséquence, le Mexique représente une occasion relativement prometteuse pour les entreprises canadiennes.

Un tout nouveau monde

Même s'il est clair que l'échiquier du commerce mondial se complexifie, cette complexité cache des occasions. Les entreprises canadiennes qui sont prêtes à s'engager dans des eaux inconnues dans les prochains mois pourraient trouver des débouchés plus qu'intéressants au Mexique dans les prochaines années. En effet, des événements politiques extraordinaires et uniques se déroulent en ce moment, qui pourraient ouvrir la voie à plusieurs décennies d'échanges commerciaux entre le Canada et le Mexique.

Premièrement, les négociations pour une nouvelle entente commerciale mondiale - le partenariat transpacifique - ont atteint le stade final. La zone de libre-échange proposée englobe 11 pays, dont le Canada et le Mexique. Essentiellement, cela signifie que l'ALENA sera remplacé par une sorte de super-ALENA représentant environ 40 % du PIB mondial5.

Les pourparlers ont été quelque peu acrimonieux, toutefois les discussions houleuses touchant le secteur de l'automobile - où l'on a débattu du pourcentage d'un véhicule devant être fabriqué dans chacun des 11 pays pour leur permettre d'éviter les tarifs douaniers - ont favorisé un rapprochement entre les négociateurs canadiens et mexicains6. Cette vision commune des objectifs des pourparlers pourrait permettre à chacun des pays de regagner l'estime de l'autre, en plus des relations personnelles et d'affaires créées entre les principaux joueurs des deux pays.

Quoi qu'il en soit, l'adoption probable de l'accord de partenariat transatlantique (APT) va ouvrir de nouveaux débouchés en Asie, et les entreprises canadiennes qui souhaitent s'établir ou étendre leur présence à l'étranger doivent déterminer si le Mexique constitue pour elles le meilleur choix.

Il y a des raisons de le penser, la plus importante étant le premier dirigeant du Mexique, le président Enrique Peña-Nieto.

En moins de deux ans, le réformateur Peña-Nieto a orchestré des changements dans la structure économique et commerciale du Mexique, qui auraient été inimaginables avant son élection. Les secteurs d'activité qui étaient minés depuis longtemps par le favoritisme, la corruption et le protectionnisme s'ouvrent soudainement à la concurrence et aux investissements étrangers. Fait peut-être encore plus remarquable, Peña-Nieto a réussi à gagner l'appui des pouvoirs politiques les plus récalcitrants du pays7 pour mener à bien ses réformes. Aujourd'hui, le Mexique est beaucoup plus proche du Canada sur le plan de l'environnement commercial qu'il ne l'a jamais été.

Évidemment, chaque fois qu'une entreprise s'aventure en dehors de ses frontières, il y a des risques et des possibilités. Au Mexique, ces possibilités semblent particulièrement réelles et immédiates dans des domaines comme l'agriculture, la construction d'automobiles, la finance et la production d'électricité où le Canada a déjà fait ses preuves sur la scène mondiale.

Le prochain article de cette série en trois parties examinera comment les entreprises canadiennes peuvent soupeser les risques et les bénéfices dans un pays comme le Mexique.

Vous avez des questions sur l'opportunité pour votre entreprise de tenter sa chance au Mexique? Consultez notre équipe juridique et l'association commerciale de votre secteur et communiquez avec votre gestionnaire de relations bancaires à la Banque HSBC Canada.

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Sources :

1. Des «zones idéales» pour les entreprises canadiennes au Mexique, Le Conference Board du Canada, 14 octobre 2014 http://www.conferenceboard.ca/e-library/abstract.aspx?did=6434  Consulté le 24 août 2015

2. http://business.financialpost.com/news/economy/bank-of-canada-interest-rate-decision  (en anglais seulement) Consulté le 24 août 2015

3. http://www.tradingeconomics.com/mexico/gdp-growth-annual (en anglais seulement) Consulté le 24 août 2015

4. http://www.cnbc.com/2015/07/15/adb-cuts-asia-china-2015-16-growth-forecasts.html  (en anglais seulement) Consulté le 24 août 2015

5. http://www.theglobeandmail.com/news/politics/everything-you-need-to-know-about-the-trans-pacific-partnership/article25769342/  (en anglais seulement) Consulté le 24 août 2015

6. http://www.theglobeandmail.com/news/politics/conservatives-were-sure-trans-pacific-partnership-deal-would-be-signed/article25856504/  (en anglais seulement) Consulté le 24 août 2015

7. http://www.economist.com/news/leaders/21611069-enrique-pe-nieto-has-achieved-lot-now-his-government-needs-maintain-momentum-keep-it  (en anglais seulement) Consulté le 24 août 2015

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