Il y a quelques années, la vie de Lyall Woznesensky a changé lorsqu'il est allé consulter un médecin pour faire vérifier ce qu'il pensait être une boursoufflure de sang sur sa poitrine. « Je l'ai pressée et le sang en est sorti, mais la petite bosse est revenue, raconte-t-il. Ma femme m'a alors dit que je ferais mieux de prendre rendez-vous chez le médecin. » La biopsie a révélé une mauvaise nouvelle : la bosse était en fait un mélanome.

Qu’est-ce qu’un XTRA?

XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs.

Encaisser le(s) choc(s)

M. Woznesensky, qui a passé neuf ans dans la Ligue canadienne de football à la ligne défensive, raconte son histoire sur le ton qu'on attend d'un joueur de football professionnel : direct et stoïque. La partie la plus difficile du diagnostic, dit-il, a été de l'annoncer à sa femme et ses enfants. « Tu ne veux pas leur faire de la peine... »

Mais c'est seulement après une chirurgie, quelques semaines plus tard, qu'il apprendrait à quel point son état était grave... quand les médecins ont trouvé une grosse tumeur dans sa poitrine, logée jusqu'à l'os. « Le médecin était stupéfait de voir à quel point elle s'était propagée », relate-t-il. Son mélanome était désormais au stade avancé.

Taux de survie faible

Son oncologue l'a immédiatement mis sous traitement. Pour un mélanome métastatique comme celui de Lyall, le taux de survie après 5 ans est de 64 %.

Même s'il était conscient de ses chances de survie médiocres, il confie que le fait d'obtenir un traitement a remis les choses en perspective. « Lorsque vous recevez un tel diagnostic, votre première réaction est : ''Pourquoi moi?'' Ensuite, vous fréquentez l'hôpital et la clinique et vous voyez ces nombreuses autres personnes qui souffrent, et alors vous vous demandez pourquoi vous, vous seriez épargné. »

De mal en pis

Lyall Woznesensky a subi deux chirurgies pour retirer la tumeur ainsi que 18 ganglions lymphatiques, suivies d'un mois de traitements quotidiens.

Puis, seulement six mois après son diagnostic initial, les médecins ont découvert des tumeurs sur son foie. Son cancer s'était répandu et en était maintenant au stade 4.

Optimisme

Mais il y avait une lueur d'espoir - Lyall était maintenant admissible à un essai clinique recourant à l'immunothérapie pour traiter le mélanome métastatique, une approche de traitement qui utilise le système immunitaire pour attaquer les cellules cancéreuses.

Cette façon de faire soulève l'enthousiasme dans la communauté médicale, particulièrement à l'égard du faible taux de survie au mélanome métastatique, que l'immunothérapie pourrait améliorer.

Traitement novateur

Puisqu'elle est très récente, les chercheurs tentent encore de déterminer la meilleure façon de l'employer. L'essai clinique de Lyall comportait le ciblage de différentes protéines à la surface des lymphocytes T (qui sont responsables de l'immunité cellulaire) afin qu'elles empêchent ces derniers d'attaquer d'autres cellules, y compris les cellules cancéreuses. Mais, comme pour tout médicament, l'immunothérapie vient avec des risques d'effets secondaires.

L'ex-footballeur en a éprouvé quelques-uns, toutefois, un test de suivi six mois plus tard a démontré que tout cela en valait la peine : sa tumeur ne grossissait plus. Son cancer était en rémission.

Gratitude

Lyall est reconnaissant d'avoir eu accès à ce traitement et de savoir que les résultats de l'essai clinique pourront contribuer un jour à aider d'autres patients comme lui.

En attendant, il se porte bien et en donne le mérite au soutien qu'il a reçu de sa famille, de ses amis et de certaines connaissances qui sont venues à lui après avoir appris qu'il était malade. « C'est une véritable leçon d'humilité de voir des gens que vous n'aviez pas côtoyés depuis longtemps se manifester, dit-il. Chaque appel représente beaucoup. »

Il espère que de raconter son histoire incitera d'autres patients à faire de même - et encouragera ces derniers à tendre la main à leurs proches aidants et leur famille. « Ma femme et mes enfants se sont avéré des piliers qui m'ont aidé à rester fort, dit-il. Je trouve que je suis un gars chanceux. »

Pour plus d'information