5 mai 2019, 5 h, Îles-de-la-Madeleine. Une fusée éclairante déchire le ciel madelinot : la 144e saison annuelle de pêche au homard est lancée. Les bateaux quittent le quai à la hâte. Sur place, une équipe de tournage talonne quatre pêcheurs, leur équipage et leur famille pour tout capter de cette ruée exaltante vers le homard. C’est parti : la course est lancée !

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La course folle nous fait voyager aux Îles-de-la-Madeleine, où, chaque année, les pêcheurs de homard se préparent avec fébrilité à larguer les amarres pour une course sans répit : neuf semaines bien comptées durant lesquelles ils auront à pêcher le convoité crustacé. C’est l’absence de quotas qui confère à la pêche au homard son caractère si distinctif : chaque seconde est précieuse, et la compétition est féroce !

Entièrement tournée aux Îles-de-la-Madeleine, La course folle se veut un coup de projecteur actuel sur une tradition bien ancrée dans l’histoire de l’archipel et de ses habitants. Au fil des épisodes, entre rires et émotions, on y découvre comment la pêche se pratique aujourd’hui en suivant le périple de capitaines hauts en couleur qui sont habités par la détermination… et une bonne dose d’orgueil !

« On en apprend par la bande sur les rouages de la pêche au homard, mais c’est avant tout l’humain qui est au centre de la série. On suit de près les pêcheurs et on vit avec eux leurs insécurités, leur orgueil, leurs prises de bec, l’inquiétude de leur famille et la fatigue qui s’installe, sur les bateaux et sur la terre ferme, au fil des semaines. C’est à travers des histoires humaines qu’on vit la pêche. »
- Hugo Bourque, scénariste et natif des Îles-de-la-Madeleine

Entre mer et terre

La course folle brosse le portrait de toute une communauté pour qui la pêche est une industrie vitale. Parce que, au-delà des personnes qui prennent le large, il y a ceux et celles qui restent sur la terre ferme et qui montent la garde, non sans inquiétude. Au printemps, cette course contre la montre établit les revenus des pêcheurs pour le reste de l’année, ce qui alimente leur détermination… mais aussi leur témérité. C’est que le métier n’est pas sans risque : la brièveté de la saison pousse les capitaines à sortir sur une mer à l’humeur imprévisible, quelles que soient les conditions météorologiques.

« Il n’a jamais été question de rester à quai quand les pêcheurs sortaient en mer. On se disait : beau temps, mauvais temps, on va aller chercher les images. »
-
Jean-François Fontaine, réalisateur

La pêche au homard en chiffres

· 9 semaines de pêche seulement pour déterminer le revenu annuel de chaque pêcheur
· 10 quais, à partir desquels des homardiers pêchent aux Îles
· 325 bateaux et leur équipage
· 273 cages par bateau
· 68,1 millions de dollars en débarquement de homard en 2018
· 1 500 emplois liés à la pêche au homard aux Îles, soit 20 % de la population active des Îles
· 2 femmes pêcheuses/propriétaires de homardier aux Îles

La « parlure » des Îles : belle, colorée et unique

- Arriver rack : arriver à la dernière minute
- Avoir de la bavasse : aimer le bavardage
- Boëtte : appâts de poisson placés dans les cages en bois pour y attirer le homard
- Botte : bateau (déformation de l’anglais boat)
- Boueille : bouée
- Cager : entrer dans la cage à homards
- Pitchette : long clou sur lequel on pique la boëtte dans la cage
- Rabouziner : réparer à la hâte
- Trawl : enfilade de sept cages à homards avec une bouée à chacune des extrémités
- What affaire : beaucoup

LA COURSE FOLLE
À la télé
: les jeudis à 20 h, dès ce 6 février
Sur le web : visionnez le premier épisode dès maintenant. Tous les épisodes seront disponibles gratuitement dès ce 6 février sur telequebec.tv.