Série 4 de 4 - Dès le 21 décembre prochain, les amateurs de pop-corn pourront se régaler devant le plus récent film du réalisateur norvégien Morten Tyldum, Passagers. Mais après de grands succès tels que Alien, Star Wars et Interstellaire, comment le film réussira-t-il à se démarquer des autres classiques de science-fiction se déroulant dans l'espace?

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Un scénario solide

Ayant comme têtes d'affiche Jennifer Lawrence et Chris Pratt, deux des acteurs les plus sollicités d'Hollywood, cette romance spatiale écrite par Jon Spaihts (Prometheus) figurait sur la célèbre « black list » des meilleurs scénarios de la capitale mondiale du cinéma. Lors d'un voyage dans l'espace vers une nouvelle planète éloignée, deux passagers en état d'animation suspendue se réveillent 90 ans trop tôt quand leur vaisseau subit une défaillance. Jim (Chris Pratt) et Aurora (Jennifer Lawrence) s'imaginent vivre le reste de leur existence à bord du vaisseau, jusqu'à ce qu'ils découvrent que l'appareil est en danger. Eux seuls peuvent sauver les 4 998 passagers qui dorment à bord. Cela tombe bien, Pratt et Lawrence sont habitués de jouer les sauveurs de l'humanité! Malgré des effets à couper le souffle et des technologies audacieuses, la relation entre les deux personnages reste toujours la prémisse du film dans lequel des individus ont choisi de quitter leur vie sur Terre. Ce sont ces aspects qui les rendent attachants aux spectateurs et qui permettent de ressentir une réelle empathie pour eux.

Un vaisseau qui réinvente notre imaginaire

Le vaisseau est au coeur de l'intrigue et de la signature visuelle du film, c'est là que nous suivrons toutes les péripéties. « Il est toujours bon d'être en mesure de créer notre propre univers », explique Tyldum, qui invente une nouvelle vision des voyages dans l'espace. « Je suis un grand admirateur de science-fiction, alors je voulais essayer de faire quelque chose qui n'avait jamais été fait auparavant. » Les concepteurs ont donc choisi de marier à la fois les notions de futur et de passé pour la création d'Avalon, le vaisseau de Passagers, une réalisation complexe présentant des robots et des hologrammes, mais intégrant aussi des éléments nostalgiques, comme des uniformes de la Seconde Guerre mondiale. Cette combinaison donne un résultat unique, mélangeant la science-fiction à un côté plus terre-à-terre.

Des décors concrets, des scènes plus vraies

Il était primordial pour Tyldum et son équipe que le plus grand nombre possible de pièces du vaisseau soient réellement construites car le coeur de l'intrigue tourne autour des deux personnages, et non pas des effets spéciaux. Il est vrai que vous assisterez à de grandes scènes visuelles (celle de la piscine lorsque la gravité s'annule est tout simplement épique), mais la force principale du film réside dans les performances des deux acteurs. Il fallait donc éviter le plus possible les écrans verts afin que Lawrence et Pratt puissent réellement sentir et comprendre l'espace dans lequel ils se trouvent. Le producteur Ori Marmur se rappelle encore un des commentaires entendus sur le plateau durant les premiers jours de tournage : « Les gens vont penser que vos décors sont des graphiques informatiques; ils ne croiront pas que vous avez réellement construit ça. »

Un montage précis, rythmé et subtil

C'est Maryann Brandon, nommée aux Oscars pour son travail de montage sur Star Wars : Épisode VII - Le réveil de la force, qui était aux commandes de la salle de montage. « Lorsque je travaille sur un film avec autant d'effets, mon approche est toujours de garder un côté très réel. Je dois également réussir à trouver un équilibre entre les performances des acteurs et les séquences visuelles à couper le souffle. Chaque coupure est faite dans le but de valoriser l'histoire », raconte-t-elle. Le réalisateur vante d'ailleurs son talent : « On dirait qu'elle sait naturellement si nous avons besoin de quelque chose d'excitant ici et de quelque chose d'amusant là. C'est une merveilleuse conteuse. »

À défaut de voyager dans l'espace, laissez-vous transporter par l'histoire de Jim et Aurora et l'univers fictif de Tyldum. Bon cinéma!