Les 60 premiers jours de l’année vous offrent une dernière chance de profiter d’avantages fiscaux pour l’année précédente à l’aide de votre régime enregistré d’épargne-retraite (REER). Or, bien que populaire, cette période pour investir n’est certainement pas la seule ! Angela Iermieri, planificatrice financière chez Desjardins, présente cinq bonnes raisons de cotiser à votre REER.

Qu’est-ce qu’un XTRA?

XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs.

1. Pour diminuer votre revenu imposable et augmenter votre droit aux programmes sociaux

Allocation canadienne pour enfants, crédit pour la TPS/TVH et TVQ, crédit d’impôt pour solidarité, crédit d’impôt pour frais de garde d’enfants : les programmes sociaux sont basés sur le revenu familial et sur votre situation familiale (une personne vivant seule ou non ; une famille avec ou sans enfants ; ainsi que l’âge et le nombre de ces derniers).

En cotisant davantage à votre REER, vous diminuez votre revenu imposable et pourriez redevenir admissible à certains programmes ou augmenter le montant des prestations.

Angela Iermieri, planificatrice financière chez Desjardins

2. Pour financer votre retour aux études

Le régime d’encouragement à l’éducation permanente (REEP) vous permet d’utiliser votre REER pour financer un retour à temps plein aux études. « Vous pouvez ainsi retirer jusqu’à 20 000 $ sur un maximum de quatre ans, mais pas plus de 10 000 $ lors d’une même année », précise Angela Iermieri.

REEP

20 000 $
Retrait maximal par personne sur jusqu’à 4 ans

10 ans
pour rembourser le retrait

Le REEP peut servir à votre propre formation ou à celle d’un conjoint. « Un couple peut ainsi financer ensemble le retour aux études d’une seule personne et retirer jusqu’à 40 000 $ », souligne la planificatrice.

3. Pour vous protéger en cas de divorce ou de fin d’union

Le régime d’accession à la propriété (RAP) permet de retirer jusqu’à 35 000 $ du REER comme mise de fonds pour un premier achat immobilier si ni l’acheteur ni son conjoint n’ont été propriétaires de leur résidence principale lors des quatre dernières années avant celle de l’achat.

Or, depuis 2020, les règles sont assouplies en cas de fin d’union. « Le REER peut donc servir à racheter à un ex-conjoint sa part de l’immeuble ou à acquérir une nouvelle propriété, à condition que le solde du RAP soit nul et que les ex-conjoints vivent séparés depuis plus de 90 jours », résume Angela Iermieri.

Admissibilité en cas de fin d’union
1. Le solde du RAP doit être nul au 1er janvier de l’année du retrait.
2. Les ex-conjoints vivent séparés depuis plus de 90 jours.

4. Après une baisse de revenus temporaire

Il est possible de cotiser à votre REER maintenant, mais de reporter la déduction fiscale. « Si vous prévoyez que vos revenus seront plus élevés l’an prochain, les économies d’impôt en seront plus grandes ; en investissant tout de suite, vous profitez cependant d’une année supplémentaire de rendement libre d’impôt », résume Angela Iermieri.

5. Pour profiter des intérêts composés

« Plus vous cotisez tôt, plus votre argent peut générer du " rendement sur le rendement " », explique la planificatrice. Voici une comparaison qui illustre bien l’effet du temps : à l’âge de 60 ans, un épargnant ayant cotisé 3000 $ par année de 30 à 39 ans (soit 30 000 $ sur 10 ans) aura cumulé un montant plus élevé qu’un autre ayant investi le même montant annuellement de 41 à 60 ans (soit 60 000 $ sur 20 ans).

Le REER et le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) accélèrent tous deux cet effet d’intérêts composés. « Comme il n’est pas nécessaire de retirer une partie du rendement pour payer de l’impôt, le montant total s’accumule encore plus vite », conclut Angela Iermieri.

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