Au Québec, 24 % des femmes n’ont accès à aucun suivi obstétrical dans le premier trimestre de leur grossesse⁠*. « On sait pourtant que les 12 premières semaines sont particulièrement importantes », affirme Sarah Fizazi. À sa pharmacie située dans le quartier Rosemont à Montréal, la pharmacienne-propriétaire affiliée à Uniprix a su mettre en place des services d’accompagnement adaptés aux femmes enceintes et à celles qui souhaitent le devenir.

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Sarah Fizazi, pharmacienne-propriétaire affiliée à Uniprix dans le quartier Rosemont à Montréal

Avant même le test de grossesse positif

On sait que, dès les toutes premières semaines de vie in utero, l’acide folique joue un rôle essentiel dans le développement normal de la colonne vertébrale, du cerveau et du crâne du fœtus. « La supplémentation vitaminique, en acide folique entre autres, devrait idéalement débuter au moins trois mois avant la grossesse », explique Sarah Fizazi, pharmacienne-propriétaire. Donc bien avant le premier rendez-vous obstétrical ! C’est pourquoi il est judicieux de discuter avec son pharmacien de famille avant même d’arrêter la contraception. Il pourra prescrire un supplément multivitaminique contenant de l’acide folique, selon la situation.

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Médicaments et grossesse

L’une des préoccupations fréquentes des femmes enceintes concerne les effets potentiels des médicaments, prescrits ou non, sur leur bébé. Avec sa connaissance étendue des produits pharmaceutiques, le pharmacien peut conseiller la future maman ou celle qui allaite afin d’assurer la sécurité des médicaments pour l’enfant. « Il faut parfois faire des substitutions ou contacter le médecin traitant pour discuter d’un ajustement de la prescription à la nouvelle condition de la patiente », dit Sarah Fizazi, pharmacienne-propriétaire. Toutes les grossesses n’étant pas prévues, lorsque la nouvelle est apprise tardivement, le pharmacien est disponible pour la patiente et pour lui transmettre l’information sur la médication, selon l’avancement de sa grossesse.

Qu’il soit question de médicaments prescrits, de médicaments en vente libre ou de produits naturels, le pharmacien est le professionnel de la santé à consulter pour évaluer leur sécurité pendant une grossesse.

Sarah Fizazi, pharmacienne-propriétaire affiliée à Uniprix

Neuf mois de transformations

Nausées et vomissements, reflux gastriques et brûlures d’estomac, maux de tête, diarrhée ou constipation : ces neuf mois où le corps est en transformation s’accompagnent souvent de désagréments. Afin d’obtenir des conseils ou des médicaments pour les soulager, le pharmacien est le meilleur allié. « Si les femmes souffrent de diabète de grossesse, on peut leur montrer comment utiliser un glucomètre, mentionne Sarah Fizazi, pharmacienne-propriétaire. Et si un traitement pharmacologique du diabète est nécessaire, le suivi peut être fait en pharmacie pour faciliter la gestion glycémique. » Aussi, entre la 26e et la 32e semaine de gestation, le pharmacien pourra prescrire et administrer le vaccin contre la coqueluche, recommandé à chaque grossesse.

Cessation tabagique

Que l’on soit enceinte ou non, il n’est jamais facile d’arrêter l’usage du tabac. C’est pourquoi le pharmacien de famille peut venir en aide aux futures mamans qui entament un processus pour cesser de fumer. « Parmi les options thérapeutiques qui existent, le pharmacien pourra prescrire le meilleur choix dans un contexte de grossesse. » Toujours à un coup de fil près, l’équipe en pharmacie peut réellement favoriser le succès de la cessation tabagique. « La proximité et l’accessibilité du pharmacien font en sorte qu’il peut facilement ajuster le traitement selon l’évolution de la situation de la patiente », résume Sarah Fizazi pharmacienne-propriétaire.

Et une fois bébé arrivé

Lorsque bébé est enfin à la maison, les visites à la pharmacie font souvent partie de la routine. En plus des produits d’hygiène pour bébé, les nouveaux parents y trouvent de l’accompagnement pour le bon déroulement de l’allaitement ou pour choisir un tire-lait adapté, des produits naturels et des crèmes pour faciliter l’allaitement, des conseils pour la supplémentation en vitamine D au besoin, etc. Les consultations en pharmacie peuvent aussi être bien rassurantes pour les parents qui font l’expérience des maux fréquents chez les bébés, comme la fièvre, la congestion, les coliques, les problèmes digestifs et les éruptions cutanées.

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Le saviez-vous ?

Les pharmaciens accompagnement aussi les patientes suivies en fertilité, car elles ont besoin de médicaments particuliers qui sont complexes à administrer, notamment des traitements en injection. « Notre équipe en pharmacie possède l’expérience nécessaire pour effectuer les enseignements requis et fournir un soutien adapté durant cette période unique dans la vie de nos patientes », dit la pharmacienne-propriétaire affiliée à Uniprix.

Les renseignements contenus dans cet article sont présentés strictement à titre informatif et ne visent pas à fournir de renseignements complets sur les sujets traités ni à remplacer les conseils d’un professionnel de la santé.

Les pharmaciens-propriétaires affiliés à Uniprix sont les seuls responsables de l’exercice de la pharmacie. Certaines conditions s’appliquent ; discutez-en avec votre pharmacien.

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* Source : Ministère de la Santé et des Services sociaux https://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/perinatalite/avis-de-grossesse-provincial-informatise-ma-grossesse/