Notre façon d’épargner et d’investir est le reflet de nos comportements et de nos choix de vie, mais aussi de la relation de confiance qui se bâtit au fil du temps avec notre planificateur financier. Devant les surprises — les bonnes comme les mauvaises — que nous réserve la vie, il faut savoir réévaluer notre épargne-retraite et nos stratégies d’investissement pour refléter notre nouvelle réalité. Un expert répond, chiffres à l’appui, à deux grandes questions qui peuvent surgir à un tournant ou à un autre de la vie.

Qu’est-ce qu’un XTRA?

XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs.

« Comment revoir ma stratégie d’épargne lorsque je dois partager la moitié de mes avoirs à la suite d’un divorce ? »

Rebâtir sa santé financière

La vie étant rarement un long fleuve tranquille, des évènements imprévus peuvent venir ébranler notre stabilité et celle de nos finances. Pour Christophe, c’est un divorce qui a entraîné une mise au point de son plan de match financier. Au moment du partage du patrimoine familial, le quadragénaire s’est départi de sa part de la résidence familiale et a partagé la moitié de ses actifs.

Des cas comme celui-ci, Jalil Amor en voit régulièrement dans sa pratique. D’emblée, l’expert en investissement et retraite à la Banque Nationale propose à Christophe de revoir sa stratégie d’investissement pour sécuriser 35 000 $ de son REER dans un portefeuille moins risqué (équilibré ou pondéré). « Comme Christophe prévoit racheter une demeure d’ici quatre à six ans, cette portion du REER pourra servir à profiter du régime d’accession à la propriété, le fameux RAP, s’il y est admissible », dit le planificateur financier.

Bon nombre de clients ignorent qu’ils pourraient être considérés comme acheteurs d’une première maison même s’ils ont déjà été propriétaires.

Jalil Amor, expert en investissement et retraite à la Banque Nationale

« En 2019, les règles du RAP ont changé afin d’élargir l’accès au régime. Ces nouvelles règles permettent certaines exceptions dans le cas d’une séparation », ajoute Jalil Amor. Les 35 000 $ que Christophe aura investis de façon plus conservatrice (puisque l’horizon de placement est plus court) pourront donc l’aider à mettre la main sur une propriété grâce au régime fiscalement avantageux du gouvernement.

« Je veux prendre une année sabbatique. Comment réaliser ce rêve sans mettre en péril mon avenir financier ? »

Rêver grand grâce à une stratégie personnalisée

Évelyne caresse un beau et grand rêve : prendre une année sabbatique afin de réaliser les projets personnels qui l’animent. Selon les calculs du professionnel de la finance qui l’accompagne, elle aura besoin de 25 000 $ en économies pour prendre le long congé dont elle rêve. « On le sait, les clients dans la vingtaine et la trentaine ont tendance à accorder une valeur plus grande au fait de vivre le moment présent », souligne Jalil Amor. Ce dernier est d’avis qu’il existe plusieurs solutions pour préparer financièrement la réalisation de ces grands projets de vie.

Évelyne est encore jeune ; elle peut se permettre de rééquilibrer son budget et de réduire les virements automatisés assez considérables qu’elle faisait vers son REER

Jalil Amor, expert en investissement et retraite à la Banque Nationale

En redirigeant la majeure partie de son épargne systématique de 500 $ par mois de son REER vers le compte d’épargne libre d’impôt (CELI), elle pourra atteindre en quelques années l’objectif de 25 000 $ nécessaire à la réalisation de son projet. Puis, pendant son congé, elle pourra piger dans les sommes accumulées dans son CELI pour subvenir à ses besoins sans incidence fiscale. L’avantage de cette stratégie : l’espace de cotisation disponible dans le REER n’est pas affecté, ce qui signifie qu’Évelyne pourra faire un rattrapage de son épargne-retraite dans l’avenir. Par ailleurs, la trentenaire pourrait prendre son année sabbatique sur deux années financières, par exemple en commençant son congé durant l’été. Cela lui permettrait de réduire son revenu de moitié sur deux ans et d’économiser de l’impôt, et de pallier ainsi le fait d’avoir réduit ses cotisations à son REER.

Christophe et Évelyne en sont à deux tournants de la vie bien différents l’un de l’autre. Dans l’élaboration de leur stratégie d’épargne, tous deux ont toutefois vu surgir des questions qu’ils n’avaient pas anticipées. C’est en étant bien mieux outillés qu’ils ressortent de leurs démarches avec leur planificateur financier.

*Les cas présentés ici sont fictifs, mais ils représentent des situations fréquentes.

En savoir plus sur l’épargne et les placements à la Banque Nationale