Ces dernières années, l’investissement autonome s’est transformé rapidement, notamment avec l’arrivée de nouvelles plateformes, d’une jeune génération d’investisseurs et de nombreuses sources d’information. Découvrez quatre tendances actuelles à décrypter dans le domaine de l’investissement autonome afin de comprendre pourquoi la prudence est toujours de mise.
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XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs.
La surinformation chez les investisseurs
Aujourd’hui, une multitude de sources prodiguent des conseils et donnent des avis, sans que leur fondement soit vérifié. L’information est surabondante; il est donc facile de s’y perdre et de potentiellement prendre de mauvaises décisions d’investissement.
Je recommande aux investisseurs de s’interroger sur la crédibilité des sources qu’ils consultent et sur les conséquences possibles de certains conseils sur leur investissement. Il est aussi pertinent de diversifier ses sources d’information.
Claude-Frédéric Robert, président, Banque Nationale Courtage direct (BNCD)
Quand un investisseur souhaite se procurer des actions d’une entreprise, il a tout intérêt à prendre un pas de recul et à se poser des questions : quel est le modèle d’affaires de l’entreprise ? Quels sont ses revenus, ses comparables ? Des rapports de recherche sont-ils disponibles ? Qu’en pensent les analystes ?
Bref, la contre-vérification des informations trouvées sur le web et les médias sociaux à l’aide des bons outils demeure essentielle pour tout investisseur.
La popularité grandissante des cryptomonnaies
Il n’y a pas si longtemps, le bitcoin était considéré comme une monnaie virtuelle sans valeur, échangée dans les cercles de spéculateurs marginaux. Aujourd’hui, la demande est de plus en plus forte pour plusieurs types de cryptomonnaies, et leur valeur varie parfois grandement.
Un grand nombre d’informations circulent à ce sujet, et le public se renseigne davantage sur des concepts comme la chaîne de blocs (blockchain en anglais) ou le minage de cryptomonnaie. Cet intérêt génère de nouvelles possibilités, et plusieurs émetteurs de fonds négociés en bourse (FNB) en ont profité pour lancer différents produits se présentant comme un moyen plus sûr d’exposer le portefeuille aux cryptomonnaies.
Pourtant, le risque demeure élevé, notamment en raison de la spéculation qui entoure ces actifs. On peut également s’attendre à ce que les banques centrales réglementent de telles activités, ce qui influencerait leur valeur.
L’investissement ESG est là pour de bon
On observe que l’investissement thématique prend plus d’ampleur. Par exemple, les investisseurs voient le rôle qu’ils peuvent jouer pour demander aux entreprises plus d’engagements en faveur non seulement de l’environnement (E), mais aussi pour la société (S) et pour la gouvernance (G). C’est un mouvement de plaques tectoniques dans l’univers de la finance : les valeurs sociales prennent parfois le dessus sur la recherche du profit, surtout chez les jeunes générations.
À l’heure actuelle, les clients ont le devoir de définir quels critères ESG sont importants pour eux, de se renseigner et de valider leurs sources. Il faudrait également que l’industrie propose des outils crédibles et qu’elle développe des critères uniformes et clairs pour que les clients soient bien informés et aptes à prendre des décisions correspondant à leurs valeurs
Claude-Frédéric Robert, président, Banque Nationale Courtage direct (BNCD)
L’intérêt grandissant pour les options
Depuis quelque temps, les options captent l’attention des investisseurs aux États-Unis et commencent à intéresser les Canadiens. Les épargnants pourraient être plus nombreux à ajouter des options à leur stratégie d’investissement dans les mois et les années à venir. L’éducation et l’accès à l’information s’avéreront des moyens clés pour aider les investisseurs à bien y parvenir.
En bref, en investissement autonome, tout est une question de connaissances et d’expérience. Il est important de s’informer encore et encore, de filtrer les sources d’information et de résister aux effets de mode.
Qu’est-ce qui nous attend en 2022 ?
Si la tendance se maintient, on peut s’attendre à une accélération de la démocratisation des connaissances financières et de l’investissement : plus d’information, plus d’outils et plus d’accessibilité. L’offre transactionnelle à 0 $ — qui a pris naissance aux États-Unis et que BNCD a introduite au Canada — pourrait également contribuer à attirer davantage d’investisseurs autonomes et influencer l’industrie. « 2022 sera marquée par encore plus d’innovations, toujours dans le but d’accompagner les investisseurs autonomes à se dépasser », conclut Claude-Frédéric Robert.
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Claude-Frédéric Robert, président, Banque Nationale Courtage direct (BNCD)
Claude-Frédéric Robert, CPA, président de BNCD
À titre de président de Banque Nationale Courtage direct (BNCD) depuis 2018, Claude-Frédéric Robert est responsable des stratégies, des orientations et du développement. Bachelier en administration des affaires de l’Université McGill, il travaille à la Banque Nationale depuis 2011. Il s’implique auprès de différents organismes, notamment le Réseau des Jeunes Employés (RJE) de la Banque Nationale et le Club des petits déjeuners.