L’intelligence artificielle (IA) s’est imposée dans la dernière décennie comme un incontournable pour bon nombre d’organisations performantes et innovantes, tous secteurs confondus. On estime que les retombées économiques de l’intelligence artificielle, à l’échelle mondiale, pourraient atteindre 13 100 milliards de dollars d’ici 2025. Il pourrait être déterminant pour les petites et moyennes entreprises (PME) d’ici de participer à cette transition technologique qui s’opère afin d’assurer leur réussite économique.

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Dans un environnement d’affaires en constante évolution, l’intégration des technologies en intelligence artificielle pourrait permettre aux entreprises de toutes tailles de demeurer compétitives. Or, comment l’IA amène-t-elle les entreprises à mieux performer, exactement ? Les applications concrètes de l’intelligence artificielle ne cessent de se multiplier autour de nous.

Dans le domaine du commerce de détail et du commerce électronique, les algorithmes d’apprentissage offrent une personnalisation toujours plus précise, rendant l’expérience client plus fluide et plus satisfaisante. En gestion des stocks, l’efficacité accrue que rend possible l’IA en matière de planification des itinéraires de livraison, par exemple, est loin d’être négligeable pour les entreprises. Les résultats des plus récentes innovations s’observent aussi dans le secteur des ventes, qui peut compter sur une meilleure prédictibilité du volume d’unités vendues.

Pour le dire sans détour, dans un marché mondial majoritairement numérique, l’intégration ou non de l’intelligence artificielle pourrait bien être le facteur qui départagera les organisations qui auront le plus de succès.

Julien Crowe, directeur principal, Intelligence artificielle, à la Banque Nationale.

Place à l’innovation : les partenariats fructueux se multiplient

Le hic, c’est que les investissements financiers requis pour se doter des meilleures innovations peuvent décourager les dirigeants d’entreprise d’adopter l’IA. De plus, comme les possibilités sont infinies dans ce domaine somme toute récent, il n’est pas toujours facile de déterminer où commencer l’exploration et quelles ressources y allouer. La démarche peut intimider plus d’un chef d’entreprise aguerri.

Dans ce contexte, comme le souligne Julien Crowe, les PME ont tout intérêt à former des alliances entre elles.

Plus les entreprises d’ici s’allieront pour créer des grappes d’innovation, accéder aux technologies les plus avancées et transmettre les ressources et le savoir, plus elles seront en mesure de déployer des produits et services compétitifs sur les marchés internationaux.

Julien Crowe, directeur principal, Intelligence artificielle, à la Banque Nationale

Grâce à ces alliances stratégiques, les PME partagent coûts et risques. Dans le secteur de l’aérospatiale, au sein duquel le coût des innovations peut être colossal, de telles associations s’avèrent particulièrement fructueuses. Dans le secteur des services financiers, les grands joueurs de l’industrie se sont ralliés autour d’un objectif commun : renforcer la cybersécurité. Cette culture de collaboration participe à une meilleure notoriété publique de ces enjeux et ouvre la voie à des innovations autrement improbables.

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Et la recherche universitaire, elle ?

Une autre avenue qu’explorent de plus en plus les organisations qui cherchent à intégrer l’IA : les partenariats avec le milieu universitaire. Pour plusieurs d’entre elles, l’intégration opérationnelle de la recherche est la voie permettant de profiter de l’expertise scientifique la plus avancée, et ainsi de maximiser l’incidence positive de l’IA sur les affaires.

En quoi est-ce une formule qui pourrait être gagnante pour tous ? Au sein des établissements d’enseignement canadiens, de nombreuses équipes de recherche ne demandent qu’à mettre en place des projets de recherche appliquée se basant sur des données d’affaires concrètes. En revanche, les entreprises profitent d’une expertise de pointe et d’innovations qui ont le potentiel de transformer leur industrie. Les chercheurs et étudiants spécialisés dans les domaines fondateurs de l’intelligence artificielle — informatique, génie logiciel, mathématiques appliquées, etc. — jouent donc le rôle de passerelle entre ces technologies innovantes et leurs potentielles applications sur le terrain.

En revanche, il n’est pas toujours évident de jeter des ponts entre les industries et le milieu universitaire. Leurs réalités et leurs objectifs n’évoluent souvent pas au même rythme. C’est pourquoi des acteurs stratégiques se sont spécialisés dans le maillage entre les pôles d’innovation des collèges et universités et le secteur privé, calquant un modèle qui a fait ses preuves ailleurs dans le monde.

À titre d’exemple, aux États-Unis, les géants des technologies n’ont aucune hésitation à collaborer avec les chercheurs universitaires, bien qu’ils aient accès aux capitaux et aux talents pour développer ces technologies à l’interne.

Jesse Vincent-Herscovici, vice-président de l’organisme à but non lucratif Mitacs

Aux yeux des experts, un constat sans équivoque se dégage : les entreprises qui se lancent dans l’intelligence artificielle en collaborant avec des partenaires stratégiques, que ces derniers soient privés ou institutionnels, créent souvent les conditions gagnantes pour se tailler une place dans un marché où la compétition est féroce.

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Julien Crowe, directeur principal, Intelligence artificielle, Banque Nationale

Julien Crowe, directeur principal, Intelligence artificielle, Banque Nationale

Leader du secteur des technologies de l’information et de l’intelligence artificielle depuis plus de 15 ans, Julien a joint la Banque Nationale en 2016. Il a précédemment mené des projets de recherche appliquée dans le domaine des mégadonnées (big data en anglais) et de l’analytique, ainsi qu’agi à titre d’expert en statistiques et en recherche opérationnelle en santé, sans oublier comme stratège marketing dans le milieu de la finance.

Jesse Vincent-Herscovici, vice-président, Mitacs

Jesse Vincent-Herscovici, vice-président, Mitacs

Depuis 2009, Jesse fait partie de l’équipe de développement des affaires de Mitacs, un organisme à but non lucratif qui établit des partenariats entre le milieu universitaire, l’industrie et le monde afin de stimuler l’innovation. Jesse est également membre du conseil consultatif de l’Institut pour la mobilité et l’aérospatiale au Canada et membre du conseil du Centre de mathématiques appliquées en biosciences et médecine.