Au plus fort de la course au vaccin contre la COVID-19, il ne faut pas oublier que d’autres enjeux pharmaceutiques persistent. « Les gens continuent d’avoir besoin de leurs médicaments de tous les jours », explique Bruno Mäder, président et chef des opérations du Groupe JAMP Pharma. Voici pourquoi cette entreprise de Boucherville croit qu’il est impératif de développer l’autonomie pharmaceutique du Québec.

Qu’est-ce qu’un XTRA?

XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs.

Visitez le site web du Groupe JAMP Pharma

Se protéger contre une pénurie de médicaments

« En contexte de pandémie, la fiabilité de l’approvisionnement de certains médicaments prêts à distribuer ainsi que d’ingrédients nécessaires à la fabrication locale peut être compromise et les coûts de transport augmentent » met en garde Bruno Mäder. Ces produits sont souvent expédiés à partir d’avions passagers lorsque c’est urgent; en cas d’interruption des vols commerciaux, le transport doit alors se faire par avion-cargo, à tarif nettement plus élevé. Et là encore, faut-il que les produits finis et les ingrédients pour fabrication locale soient disponibles.

Au début de la pandémie, le Canada a fait face à une pénurie de salbutamol, un traitement répandu pour l’asthme. « JAMP Pharma a réussi, dans un temps record et avec l’accord des autorités canadiennes, à importer du salbutamol d’Espagne et en assurer la distribution, explique le dirigeant. Parce que la COVID-19 affecte le système respiratoire, on se devait de protéger les patients vulnérables. »

Prioriser la santé des Québécois

Avoir des entreprises pharmaceutiques au pouvoir décisionnel local est crucial pour qu’un marché comme le Québec demeure une priorité. « Si la demande augmente pour un médicament à l’échelle mondiale, le Québec a besoin de gens d’ici qui vont d’abord veiller à son approvisionnement, avant les profits », croit Bruno Mäder. Sans attachement local, beaucoup d’entreprises pharmaceutiques pourraient être tentées de vendre leurs produits au plus offrant, surtout lorsqu’elles sont sollicitées par plusieurs pays à la fois. À l’inverse, JAMP Pharma a préféré faire don de certains stocks limités aux hôpitaux du Québec plutôt que de les vendre à des clients étrangers offrant de payer de cinq à dix fois plus que le prix régulier.

Partager le risque avec les entreprises pharmaceutiques du Québec

Fière de l’engagement de ses équipes pendant la crise, Groupe JAMP Pharma regrette cependant avoir eu à assumer seule la majorité du risque. « Les règles canadiennes n’étaient pas nécessairement adaptées à une situation de pandémie ; on a dû trouver et commander de grands volumes de produits sans être certain de pouvoir les vendre », résume Bruno Mäder. Même pour les médicaments fabriqués localement, l’approvisionnement en ingrédients présente des risques financiers au niveau des stocks, de la conservation et de la fluctuation des coûts.

Stimuler l’économie québécoise grâce à l’industrie pharmaceutique

La solution : encourager les entreprises pharmaceutiques québécoises et investir dans leur développement. Bénéficiant elle-même d’une participation du Fonds de solidarité FTQ, Groupe JAMP Pharma est un véritable modèle de croissance. « Nous en sommes à notre troisième agrandissement en quatre ans et avons doublé la taille de notre équipe en trois ans, souligne Bruno Mäder. On parle ici d’emplois de haute technologie et bien rémunérés, qui comblent un besoin essentiel au Québec. »

Groupe JAMP Pharma, c’est…
· Plus de 400 employés
· Près de 270 molécules et plus de 180 produits en vente libre
· L’un des 3 plus grands portfolios pharmaceutiques au Canada
· Le plus grand volume de prescriptions comblées* auprès des pharmacies au Québec
· Siège social mondial et de nos opérations à Boucherville

Se préparer à d’autres pandémies

Après la grippe espagnole, l’éclosion du SRAS et la grippe H1N1, il est fort probable que le Québec devra traverser d’autres pandémies après la COVID-19. Face à l’avenir, Bruno Mäder croit qu’il faut améliorer la collaboration et favoriser l’entraide entre les gouvernements, le réseau de la santé et les entreprises pharmaceutiques locales pour mieux gérer le risque et créer des stocks suffisants de médicaments essentiels à court terme, de même que ceux qui pourraient le devenir plus tard. « Encourager des compagnies d’ici et valoriser l’autonomie pharmaceutique, c’est se donner les moyens de veiller à notre santé à tous », conclut le chef des opérations.

* Basé en partie sur les données obtenues sous licence d'IQVIA Solutions Canada Inc., concernant le service d'information suivant : CompuScript, janvier à décembre 2019. Tous droits réservés. Cet énoncé n'est pas nécessairement celui d'IQVIA Solutions Canada Inc. ou de l'une de ses sociétés affiliées ou filiales.