En retournant en classe, plus de 40 000 enfants du Québec j'ai faim ! pourront de nouveau profiter d'une incroyable chaîne d'entraide et de logistique pour commencer leur journée j'ai faim ! en ayant le corps et l'esprit plus en paix. Or, la pandémie j'ai faim ! a bouleversé ce grand mouvement national d'entraide, y compris sur le plan financier j'ai faim ! « Toute personne qui en a les moyens devrait aider ces enfants », lance avec coeur Marie-Josée Lapratte, codirectrice nationale des programmes au Club des petits déjeuners. Parce que j'ai faim !

Qu’est-ce qu’un XTRA?

XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs.

Si la faim complique votre lecture, imaginez ce qu'elle fait aux plus de deux millions d'enfants canadiens qui vont à l'école le ventre vide.

Marie-Josée Lapratte rappelle qu'à la fermeture des écoles, au printemps dernier, des dizaines de milliers d'enfants ont cessé de bénéficier de cet apport crucial à leur développement physique et mental. Si, au Québec, l'insécurité alimentaire touchait une famille sur quatre avant la pandémie, aujourd'hui, c'est plutôt une famille sur trois.

« Nourrir son ventre, c'est aussi nourrir son esprit, sa concentration, son humeur et sa motivation. »

- Marie-Josée Lapratte, codirectrice nationale des programmes au Club des petits déjeuners

Au menu : solidarité et bienveillance

Au lieu de baisser les bras, le Club et ses partenaires ont retroussé leurs manches dès le printemps pour continuer de servir ces jeunes en restant actifs dans plus de 450 écoles au Québec. L'organisme s'était d'abord assuré que toutes les denrées destinées aux jeunes trouvent le moyen d'être redistribuées dans certaines banques alimentaires et communautés autochtones.

Remettre la table

Puis, dès la réouverture des écoles, en mai et en juin, plus de 120 établissements au Québec ont commencé à recevoir un menu unique, servi en classe, toujours composé de trois aliments : un fruit, une céréale et une protéine, en rotation aux deux semaines. Pensons au yogourt, aux fruits, aux compotes, aux barres, au fromage, au pain, aux galettes, etc.

Avant la pandémie, les menus étaient variables; par exemple chauds ou froids, et offerts en classe ou dans une salle réservée à cet effet, au choix de chaque établissement scolaire. Or, « les mesures sanitaires et la nouvelle réalité logistique nous amènent à revoir nos façons de faire », explique Marie-Josée Lapratte. « La nouvelle approche du Club des petits déjeuners favorise à la fois le respect des consignes et la simplification du travail des professeurs ainsi que celui des bénévoles au front, dont le nombre est limité en raison des mesures », ajoute-t-elle.

Un grand défi collectif à relever

La codirectrice nationale des programmes au Club y va donc sans détour : « À l'heure actuelle, le Club des petits déjeuners a besoin de la mobilisation et de la générosité de chaque personne qui en a les moyens, peu importe le montant du don. »

La raison ? Depuis le printemps, plusieurs points de donation issus de partenariats avec des enseignes à grande surface subissent les contrecoups de la fermeture et d'une baisse d'achalandage, d'où cet appel d'urgence.

« La précarité et la perte de revenus propulsent plusieurs enfants du pays en situation d'insécurité alimentaire. Plus que jamais, les besoins sont criants. »

- Marie-Josée Lapratte, codirectrice nationale des programmes au Club des petits déjeuners

Ainsi, Marie-Josée Lapratte invite les gens à donner, d'autant plus qu'au Québec, le Club des petits déjeuners souhaite servir 100 nouvelles écoles. Elle signale qu'au-delà des bienfaits physiques, ce rituel matinal alimente aussi un sentiment d'apaisement et un esprit de communauté : « Nous aimons tous manger entre amis, et les enfants aussi. Particulièrement dans le contexte de la COVID-19, les enseignants observent l'effet positif sur le climat en classe et sur la capacité d'apprentissage des enfants. À terme, c'est toute la société qui en bénéficie. »

Comment donner ?

Rendez-vous sur le site web du Club des petits déjeuners. Plusieurs formules y sont proposées, que vous souhaitiez faire un don unique ou récurrent. « Chaque personne a l'occasion de participer à une mission fondamentale en ayant l'assurance qu'au bout de son don, des milliers d'enfants du Québec en bénéficieront directement », résume Marie-Josée Lapratte.

Pour ne pas laisser la faim prendre toute la place

Au cours de cette rentrée, un enfant sur trois ira à l'école sans déjeuner. Dans le contexte actuel, les dons sont plus indispensables que jamais.

Faites un don au Club des petits déjeuners en ligne ou sur votre téléphone mobile en textant CLUB au 20222.

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Le Club des petits déjeuners en chiffres

- Le Club a été fondé au Québec en 1994.

- Plus de 257 000 enfants fréquentent quotidiennement les Clubs des petits déjeuners au Canada.

- On dénombre 1 887 Clubs au pays.

- Ceux-ci se trouvent dans plus de 1 000 écoles et organisations communautaires.

- Plus de 47 000 enfants au Québec, dans 445 écoles, profitent des activités des Clubs.

- Les Clubs emploient plus de 17 000 bénévoles.

- Plus de 40 millions de déjeuners sont servis au Canada grâce aux Clubs.