Alors que 18 ans symbolisent l’âge de la liberté pour plusieurs, des milliers de jeunes, chaque année, sont contraints de quitter leur foyer d’accueil à l’âge adulte. Cette transition représente un réel défi pour eux. Se trouver un logement, poursuivre des études, se chercher un emploi, faire l’épicerie, payer les factures : autant de responsabilités qui, du jour au lendemain, reposent sur leurs épaules. Le programme Mobilité pour l’avenir vient justement en aide à ces jeunes adultes au moment où ils en ont le plus besoin.

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Jacques Massicotte est sur le marché du travail, mais il caresse l’espoir de retourner bientôt sur les bancs d’école. Le jeune homme est déterminé à finir ses études universitaires, interrompues en raison de la précarité de sa situation financière. S’il projette, du haut de ses 23 ans, l’image d’un jeune adulte confiant et doté d’une grande autonomie, son parcours a été parsemé d’embûches. Placé en foyer d’accueil depuis ses 14 ans, il a rapidement dû voler de ses propres ailes une fois majeur, sans soutien familial ni appui financier.

« C’est un choc brutal, quitter un foyer d’accueil. J’avais la responsabilité financière de mon logement, j’étudiais à temps plein et je devais payer mes études seul parce que je n’étais pas admissible à l’aide financière. » - Jacques Massicotte, bénéficiaire du programme Mobilité pour l’avenir

La situation de Jacques s’est vite détériorée, et il a dû s’endetter. « Ne pas avoir à débourser pour un cellulaire chaque mois m’a donné un répit », fait-il valoir.

Jean-Charles* a aussi fait un passage en centre jeunesse. Même s’il préparait sa sortie depuis plusieurs années, en quittant ce milieu encadrant, il a été frappé de plein fouet par ses nouvelles responsabilités. « Avant de profiter du programme, je devais amputer mon épicerie pour parvenir à payer pour mon cellulaire », raconte-t-il. Cet outil s’avérait vital pour le jeune adulte qui conjugue emploi à temps plein, études universitaires et bénévolat auprès d’adolescents en difficulté.

Grâce au programme Mobilité pour l’avenir — maintenant accessible partout au pays — et au soutien des Centres jeunesse ainsi que celui de la Fondation pour l’aide à l’enfance du Canada, TELUS est en mesure d’accompagner 20 000 jeunes comme Jacques et Jean-Charles dans leur transition vers la vie autonome en leur offrant gratuitement un téléphone intelligent et un forfait mobile pendant deux ans. L’objectif : faciliter l’accès aux ressources nécessaires à ces personnes ayant quitté leur foyer d’accueil, mais surtout les aider à rester connectées à ceux et celles qui comptent le plus à leurs yeux.

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Garder un lien avec ses proches

Jacques et Jean-Charles sont unanimes : au-delà du coup de pouce financier que procure le programme Mobilité pour l’avenir, il permet avant tout de briser l’isolement pour des jeunes vulnérables à un moment charnière de leur vie.

Premier de sa famille à poursuivre des études universitaires, Jacques garde espoir en restant en contact avec ses compagnons de classe. Ceux-ci, contrairement à ses proches, connaissent la réalité de ses ambitions et le poussent à continuer d’aller de l’avant, et ce, malgré les embûches.

« Pendant cette période difficile, j’ai pu rester en contact avec mes amis et avoir une écoute attentive quand j’en ai eu besoin. Ça m’a permis de préserver ma santé mentale. » - Jacques Massicotte, bénéficiaire du programme Mobilité pour l’avenir

Depuis maintenant deux ans, les Centres jeunesse du Bas-Saint-Laurent, de la Chaudière-Appalaches, de Québec et de Montréal suivent le parcours de jeunes adultes bénéficiant du programme. À ce jour, 85 % des participants estiment que Mobilité pour l’avenir les aide à soulager leur stress financier, améliore leur accès aux ressources et leur permet de rester en contact avec leur réseau. Les retombées ont été à ce point favorables que le programme a été étendu à l’échelle de la province.

L’incidence positive d’un tel programme sur le bien-être des participants, Jean Paiement peut en témoigner. À titre de responsable du projet pilote dans la région de Montréal et adjoint à la direction du Programme jeunesse du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, il a pu en constater les répercussions directes chez ces jeunes adultes.

« La très vaste majorité d’entre eux quittent des foyers de groupe et doivent s’organiser et devenir autonomes, mais souvent sans soutien de la part de leur famille. Il y a peu de programmes et de mesures d’aide qui leur sont destinés après 18 ans. L’expansion du programme Mobilité pour l’avenir est donc une excellente nouvelle puisqu’elle nous permettra d’aider encore plus de jeunes dans cette situation. » - Jean Paiement, adjoint à la direction du Programme jeunesse du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal

Optimistes quant à l’avenir

Les retombées du programme se feront sentir dans les années à venir. Les factures soumises au nom des participants aident à l’établissement d’une bonne cote de crédit pour sécuriser des prêts essentiels aux projets d’avenir. Et pour Jacques et Jean-Charles, ce n’est pas les rêves qui manquent.

Lorsqu’il aura terminé ses études en génie à Polytechnique Montréal, Jacques envisage de fonder sa propre entreprise vouée à la mise au point d’énergies renouvelables et à la lutte contre le réchauffement climatique.

Une fois son diplôme en poche, Jean-Charles aspire quant à lui à créer un organisme servant à venir en aide à ces gens qui, comme lui, ont dû quitter un foyer d’accueil sans filet de sécurité.

Pour ces deux jeunes adultes, l’avenir s’annonce prometteur.

* À sa demande, par souci d’anonymat, son prénom a été modifié.