En visitant l’Île-du-Prince-Édouard pour un tournage, l’artiste et animatrice Marieme Ndiaye y a découvert un univers musical d’une grande richesse et une culture folk effervescente. « Que ce soit en pressant des vinyles ou en offrant des spectacles, les gens travaillent fort à faire vivre la musique et c’est inspirant », raconte-t-elle. Bien qu’elle n’ait pas eu l’occasion de profiter des magnifiques plages et du sable rouge, la mélomane conserve de précieux souvenirs de ce voyage stimulant.

Qu’est-ce qu’un XTRA?

XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs.

C’est pour les besoins de son émission De par chez nous sur Unis TV que Marieme débarque à Kaneshii Vinyl Press, un manufacturier de disques vinyle basé à Charlottetown. Elle vient interviewer les fondateurs Ghislaine et Gidéon, des artisans dévoués à faire vivre ce support d’autrefois redevenu en vogue.

Après avoir longtemps travaillé dans l’organisation de festivals à Montréal, Ghislaine a choisi de retourner à l’Île-du-Prince-Édouard, où elle a grandi. Elle y a rencontré Gidéon, un Ghanéen lui aussi passionné de musique, qui séjournait dans la province le temps d’y faire des études en administration. Ils se sont rencontrés au tournant des années 2010, alors qu’ils occupaient des emplois pour deux organismes de développement occupant les mêmes locaux. Ils se sont découvert tous deux une soif pour l’entrepreneuriat, puis ils ont eu un coup de foudre l’un pour l’autre.

En 2015, flairant une occasion d’affaires en voyant les ventes de vinyles surpasser les téléchargements de musique en Europe, le couple a fondé sa petite entreprise, combinant le réseau de contacts de Ghislaine au savoir-faire de Gidéon. Le nom Kaneshii se veut un clin d’œil aux origines africaines de Gidéon, désignant un vaste marché autosuffisant et géré par des femmes.

« Ghislaine et Gidéon sont des gens qui travaillent fort pour que la musique perdure et que la culture s’épanouisse. Ça a été une très belle rencontre », se souvient l’animatrice. Tous trois partagent de nombreux goûts — comme le hip-hop des années 90, le funk, la soul et Jimi Hendrix — et profitent du décor enchanteur pour poursuivre les échanges bien après la fin du tournage.

Musique et discussions authentiques

Avec Ghislaine et Gidéon comme guides, Marieme découvre les charmes de la capitale. La longue journée de tournage laisse peu de temps pour flâner, mais l’animatrice garde de bons souvenirs de cette simple balade au centre-ville. « J’ai trouvé ça doux et smooth, il y avait une énergie positive dans l’air », note-t-elle. Elle se promet d’y revenir – comme touriste, cette fois – pour y faire la tournée des microbrasseries.

Passant la soirée au Hopyard Beer Bar, le trio assiste à un spectacle réunissant plusieurs musiciens francophones. Autour de bières locales, dans un décor aux murs tapissés de pochettes de vinyle, le groupe discute de musique comme des amis de longue date. « Comme journaliste, j’ai beaucoup couvert les arts et je m’inquiète souvent de voir la culture s’éteindre, mentionne l’animatrice. Ghislaine et Gidéon sont des gens de cœur, des gens real [authentiques] qui croient en ce qu’ils font. Ça m’a fait du bien de les côtoyer. »

La fierté d’être francophone

Ghislaine est également directrice générale de la Fédération culturelle de l’Île-du-Prince-Édouard, un organisme sans but lucratif qui fait la promotion de la culture acadienne et francophone de la province. « Tout le monde la connaît, c’est un véritable pilier là-bas, affirme Marieme. Ils sont seulement 5000 francophones et ils travaillent fort à protéger et à développer leur identité. C’est beau à voir. »

Le rythme des Maritimes

Marieme s’avoue séduite par le rythme de vie bien particulier des Maritimes. « C’est un autre tempo, une autre vibe, et ça fait beaucoup de bien », assure-t-elle. Plus que tout, elle en retient la grande fierté des francophones, minoritaires, mais bien présents dans leur milieu : « Les gens de là-bas ont un immense sentiment d’appartenance à leur coin, et ils possèdent une culture très forte. »

À faire à l’Île-du-Prince-Édouard

⦁ Se divertir : À Charlottetown, le secteur Victoria Row -site en anglais- rassemble de multiples terrasses, boutiques et bonnes tables dans un décor magique où s’amuser au son des musiciens de rue.

⦁ Écouter : Chaque été, le Festival d’Indian River présente une série de concerts réunissant les meilleurs artistes canadiens de jazz et de musiques folklorique et classique dans l’église à l’acoustique exceptionnelle de St. Mary’s.

Explorer : Le parc national de l’Île-du-Prince-Édouard a tout pour combler les amateurs de plein air : des plages de sable, l’air du large, des randonnées (en forêt comme au bord de l’eau) et deux immenses terrains de camping.

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