Sous le majestueux Grand Chapiteau du Cirque du Soleil aménagé au Vieux-Port de Montréal, la magie d'Alegría renaît, 25 ans après sa création originale. « Depuis trois mois, je travaille de 8 h à minuit ! » s'exclame d'emblée Émilie Therrien, conceptrice passionnée et chorégraphe acrobatique de la nouvelle mouture. « Les spectateurs auront droit à une expérience particulièrement riche en émotions », assure-t-elle. Accompagnée de Vincent Lavoie, artiste du numéro « Powertrack », elle nous en donne un avant-goût. 

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Des défis de haute voltige

Les attentes et la fébrilité sont aussi grandes que l'ampleur du spectacle. Le défi ? Réussir à créer une cohésion parfaite sur scène, là où seuls des mois d'intenses répétitions parviennent à créer la parfaite harmonie. « Certaines chorégraphies acrobatiques nécessitent plus de 15 personnes », mentionne Émilie Therrien, elle-même artiste dans la première mouture de ce spectacle ayant marqué l'imaginaire et le coeur de 14 millions de spectateurs. 

Prendre son envol

Parmi les numéros légendaires, le « Powertrack » demeure tout aussi actuel que mémorable. Ex-champion canadien de tumbling, une époustouflante discipline de la gymnastique, Vincent Lavoie et ses collègues de partout dans le monde virevoltent et tourbillonnent allègrement. Chaque artiste semble défier les lois terrestres sur cette piste élastique intégrée à la scène : « Alegría m'a fait tomber en amour avec le Cirque du Soleil à l'âge de 10 ans. Faire à la fois partie d'un spectacle et d'un numéro aussi emblématiques me semble encore irréel », explique l'athlète originaire de Drummondville.

Ce numéro, probablement le moment le plus énergique et le plus festif du spectacle, se ressent toutefois physiquement dans les jambes des acrobates. Vincent Lavoie précise que pour performer au Cirque du Soleil, il faut garder un équilibre constant entre repos et répétitions pour être au sommet les soirs de spectacle.

De l'athlète à l'artiste

Être acrobate au Cirque du Soleil demande une énergie et un talent particuliers, mais aussi « une ouverture d'esprit et la capacité d'accueillir le changement, spécialement en période de création. Certains jours, tout semble placé, puis le lendemain, on revoit une partie de notre numéro. Pour certains athlètes, habitués à une plus grande stabilité, l'imprévu se révèle une part du défi ».

Vincent Lavoie a fort bien vécu cette transition d'athlète à artiste : « Le vocabulaire acrobatique est complètement différent, tout comme la nature des performances. En général, les spectateurs retiennent l'aspect athlétique de ce genre d'acrobaties, mais le fait d'atteindre un degré d'harmonie chorégraphique est tout aussi important. »

Malgré les heures et la rigueur qu'exigent ces numéros réglés au quart de tour, Émilie Therrien semble elle aussi flotter sur un nuage artistique : « Je suis une passionnée de création et j'ai la chance extraordinaire de pouvoir toucher d'une autre manière au spectacle qui m'a mise au monde. » Elle souligne la synergie créative qui s'est développée dans toute l'équipe, et aussi avec le metteur en scène Jean-Guy Legault. 

Une coche au-dessus

Si les barres aériennes et le numéro de trapèze font également partie des grands tableaux qui ont rehaussé les normes du cirque dans son ensemble, la chorégraphe acrobatique d'Alegría note que le niveau de performance est nettement plus relevé que dans la version originale : « Nous sommes carrément une coche au-dessus. Les techniques ont complètement évolué et les artistes sont beaucoup plus spectaculaires : ils arrivent à faire plein de choses qu'on n'imaginait même pas en 1994 ! »

La nouvelle mouture d'Alegría est la quarante-quatrième production originale du Cirque du Soleil depuis 1984, et la dix-neuvième présentée sous chapiteau. Ce grand classique raconte sous un nouveau jour la lutte de pouvoir entre l'ancien et le nouvel ordre, prenant et reflétant à la fois le pouls actuel et culturel de notre époque. Voilà pourquoi c'est absolument à (re)voir.

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