Pensé et mis en scène par Loui Maufette, le happening Poésie, sandwich et autres soirs qui penchent célèbre, sans demie mesure, l'enivrante puissance de la poésie. À chaque représentation, depuis sa création en 2006 au Festival International de la Littérature (FIL), ce fulgurant spectacle de mots, de chants et de danses provoque la même explosion d'émotions.

Le week-end dernier, j'étais du nombre des passeurs de poèmes. J'ai eu le bonheur de chanter L'oiseau bleu (Blue bird), superbe texte écrit par feu Charles Bukowski, accompagné d'Yves Morin au piano. Aussi, l'extrême jouissance m'a été donnée d'interpréter le poème Je danse de Jean-Paul Daoust. Quelle désaltérante joie que de claironner cette ode déjantée à la vie! En quinze ans de métier, je crois n'avoir jamais fait rire autant un public. Grisant comme expérience.

Merci Loui Mauffette, merci amis comédiens, techniciens et autres membres de l'équipe d'Attitude Locomotive, pour tous ces moments de Grâce.

Mon engagement avec les Dîners St-Louis

Dîners St-Louis est un organisme communautaire qui dessert depuis 1983 les jeunes adultes démunis, marginalisés et / ou dans la rue, en intervenant auprès d'eux en vue de leur réinsertion sociale. En leur offrant un endroit où manger un bon repas et le support nécessaire pour pouvoir tenir bon quand il le faut, cet organisme sans but lucratif apporte une réponse concrète aux besoins de base d'une quantité trop importante de la jeunesse urbaine.

Dîners St-Louis m'a récemment contacté afin que j'agisse en tant que parrain de l'organisme. Touché par l'importance et la pertinence de son approche, surtout par les problèmes reliés à la pauvreté des jeunes, c'est avec plaisir que j'étais présent lundi le 21 septembre lors de l'inauguration de son nouveau centre de jour, le Café 1818.

Situé au 1818, rue Gilford sur le Plateau Mont-Royal, le Café 1818 permet de rejoindre les jeunes de plusieurs quartiers, dont Centre-Sud, Hochelaga-Maisonneuve et le Centre-Ville.

Pour plus d'informations : www.diners-st-louis.org

Mon prochain clip

Après les discours des nombreux dignitaires présents à ce 5 à 7, dont M. Gilles Duceppe, il fallait que je parte du Café 1818 en vitesse pour aller rejoindre ma bande qui s'affairait au montage de L'Inter-Marché de St-Benoît-de-Mirabel. Épicerie que nous allions pratiquement transformer en discothèque pour les besoins du tournage de mon prochain vidéo produit par Parce que Films. Toute la nuit, nous allions réaliser les scènes délirantes du clip de ma chanson Le président danse autrement.

L'idée du concept, en gros : j'entre dans le supermarché avec un ami, joué par Martin Bernard (du groupe Beats on canvas). À la radio, on entend une chanson moche, l'ambiance ne vole guère plus haut. Encouragé par mon pote qui appuie sur le bouton « play » de son gigantesque ghetto blaster qu'il dépose sur un carrosse (ma chanson commence à cet instant), je vais me payer le total trip de métamorphoser l'endroit en gros bordel. Plus la chanson avance, plus les figurants entrent dans la danse que je propage à grands coups de hanches!

Les gens se mettent à groover, à jongler avec des cannes de conserves, à faire des acrobaties, à patiner à roulettes, etc... Ça devient trop pour le boucher qui se demande à quoi rime cette folie psychédélique. Pendant ce temps, la boulangère, elle, lui fait de petits sourires coquins. Sa collègue aguicheuse lui plaît, tranquillement, il se laisse charmer.

Nos deux journaliers finiront par s'embrasser goulûment, célébrés par une dizaine de danseuses costumées à l'Indienne qui nous présente une chorégraphie digne des plus grands films Bollywoodiens. À noter que la fin musicale de la pièce a été remixée, à l'Indienne, par Alex McMahon.

Titre du travail : Battre le morne... Hâte de voir ce que ça va donner au montage!

Photo: Yann Perreau

Sur le tournage du clip de la chanson Le président danse autrement

Parlant de «Marché»

Habiter à 5 minutes du Marché Jean-Talon est un véritable privilège de la vie. Particulièrement en cette saison où l'on se prépare à faire nos réserves de sauces à spaghetti, de confitures et autres conserves. L'atmosphère qui y règne est incomparable. Des gens de tous âges, de toutes origines, qui sourient, qui se parlent, qui se conseillent, des musiciens qui ajoutent à la légèreté de l'air, les odeurs de la mer, de fleurs, de plantes, de légumes, de fruits, de bonnes cuissons, de pain, de fromages, wow!

Ce Marché là, je l'aime!

Photo: Marie-Pier Veilleux

Bonheur au Marché Jean Talon