Ça y est, les vacances sont arrivées! On en rêve depuis des mois et on les aborde, parfois, avec des attentes démesurées.Nos journalistes partagent leurs réflexions à ce sujet... pour vous éviter d'amères déceptions.

1.Rester accroché à ses courriels

Est-on vraiment en vacances quand on consulte tous les matins «juste au cas où» sa messagerie professionnelle? Pas sûr... Il suffit d'une question d'un collègue pour nous ramener de plein fouet dans une réalité dont on souhaite pourtant s'évader. Le «chéri, j'en ai pour deux minutes» se transforme vite en 15, 30, 45 minutes. Et ne dites pas que cela ne vous est jamais arrivé: 61% des Québécois consultent «parfois» leur boîte de courriels professionnelle en vacances, et 35% le font «constamment ou régulièrement» selon un sondage mené par le site Expedia.ca en 2013. C'est peut-être pour cela que les Québécois ne sont pas plus susceptibles de faire l'amour en vacances que pendant le reste de l'année, révèle le même sondage... Si la tentation est trop forte, oubliez donc votre téléphone à la maison en partant, ou laissez-le à la réception de l'hôtel.

- Volaine Ballivy

2. Partir et revenir trop vite

Qui n'a jamais eu des vacances aussi éreintantes, sinon plus, qu'une semaine de travail? Commencer ses vacances en affrontant l'heure de pointe pour se rendre à l'aéroport, pour ensuite visiter l'Europe en deux semaines avant de revenir un dimanche soir avec des tonnes de lavage n'est sans doute pas l'idée la plus reposante du siècle. Mieux vaut prévoir au moins une journée avant et une journée après un voyage pour bien se préparer à partir...et à revenir. Après tout, le but des vacances, c'est de se reposer. Du moins un peu!

- Marie-Eve Morasse

3. Ne pas prévoir de plan B

La baignade, le zoo, une excursion en bateau ainsi qu'un grand pique-nique familial figuraient à la liste de vos activités de vacances de l'été dernier. Or, il a plu toute la semaine, ce qui a rendu impossible la pratique des activités prévues au programme. Pris au dépourvu, vous avez finalement flâné contre votre gré dans la maison. Pour éviter que ce genre de situation ne se reproduise, mieux vaut prévoir des sorties qui peuvent se faire même s'il ne fait pas beau: cinéma, visite au musée, après-midi à la bibliothèque, confection de biscuits maison...

- Nathaëlle Morissette

4. Ne RIEN planifier!

Ça peut être tentant, avec de jeunes enfants, de prendre une petite semaine pour souffler à la maison. «On ne planifie rien, on improvise, mon amour!» Erreur monumentale. Des petites boules d'énergie, ça veut bouger. Rester en ville, peut-être, oui, mais mieux vaut organiser au moins une sortie par jour pour ne pas tourner en rond et finir par attraper la «fièvre du foyer». Vivement le parc Jean-Drapeau, le Centre de la nature de Laval, le Zoo de Granby, ou bien l'Aquadôme, ou le musée Redpath.

- Ève Dumas

5. Être mal accompagné

Rien de pire que de voir ses vacances partir en eau de boudin en raison d'un compagnon de voyage qui nous tape sur les nerfs. Les cas de figure sont nombreux: celui qui ne veut rien faire (ou en faire trop), le capricieux alimentaire, la retardataire chronique, l'hyper dépendant, etc.La solution: avant de partir, discuter sur le type de voyage souhaité et, peut-être, tester le groupe ou le tandem lors d'une virée de deux jours à Québec. C'est connu: les meilleurs amis du monde ne font pas nécessairement les meilleurs partenaires de voyage.

- Stéphanie Morin