À Rome, on fait comme les Romains. C'est plus facile à dire qu'à faire. Quand on voyage à l'étranger, il est souvent difficile de saisir les usages.
Outre les guides touristiques, quelques sites internet permettent de s'y retrouver dans les habitudes de pourboire, ou dans les lois entourant le téléphone au volant. On y apprend par exemple que le Texas n'interdit pas de parler en conduisant, même si on n'a pas d'oreillette. Que les Allemands, quand ils paient comptant au restaurant, arrondissent verbalement la somme avant de recevoir la monnaie, au lieu de laisser le pourboire sur la table. Et que les propriétaires de restaurants italiens omettent souvent de verser aux serveurs les pourboires laissés sur les factures payées par cartes de crédit.
Pour les pourboires, le site Tipping Page se montre généreux. Les références internationales sont succinctes, mais la liste des professions américaines est impressionnante, allant du tatoueur aux croisières en bateau, en passant par les danseuses nues et les fêtes d'enfant. À l'hôtel, on devrait laisser de 7 $ à 9 $ par nuit à la femme de chambre, 15 % au serveur qui apporte un repas à la chambre, 10 $ au porteur qui apporte les valises à la chambre. À noter, le site Tip20 est beaucoup plus chiche, de 2 $ à 5 $ à la femme de chambre, et 1 $ par bagage au porteur.
La Governors Safety Highway Association est la plus à jour pour ce qui est des lois encadrant l'utilisation du téléphone par les automobilistes aux États-Unis. Le tableau très exhaustif qu'on peut trouver sur son site internet mentionne si le main-libre est obligatoire, si l'envoi de minimessage est interdit, etc.
Pour compléter le tout, on ne saurait passer sous silence les listes de temps d'attente aux frontières des US Customs and Borders Protection et de l'Agence des services frontaliers du Canada. Les autorités américaines ayant l'an dernier annoncé des vérifications plus poussées aux frontières, une planification est essentielle si on ne veut pas que la route des vacances s'assombrisse une heure après le départ.