Sur le fleuve ou dans le golfe, les phares ont longtemps guidé les capitaines des navires. Beaucoup n’éclairent plus l’horizon la nuit venue, mais leurs silhouettes continuent de consteller les paysages maritimes du Québec. Notre collaborateur photographe aérien Yves Tremblay en a photographié de nombreux cet été. Voici ses plus belles trouvailles.

PHOTO YVES TREMBLAY, LES YEUX DU CIEL

Le phare de la Pointe-Mitis, construit en 1909, a guidé les navires jusqu’en 1971. Abandonné pendant des décennies, il est maintenant la propriété de la municipalité de Métis-sur-Mer.

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Les eaux autour du phare du Cap-Alright, le plus petit des Îles-de-la-Madeleine, sont considérées comme particulièrement dangereuses. Postes Canada a utilisé une photo de ce phare édifié en 1928 sur un timbre émis en 2005.

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Installé au pied du pont Jacques-Cartier, le phare de l’île Sainte-Hélène témoigne de l’évolution de Montréal au XXsiècle. Désaffecté depuis l’ouverture de la voie maritime en 1959, il a été dépouillé de tout son appareillage, mais sa structure tient bon… pour le moment.

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Le phare patrimonial du Cap de la Tête au Chien a été érigé en 1909 sur une paroi rocheuse à Saint-Siméon, dans Charlevoix. Il n’est pas accessible par la route, seulement par bateau, à pied (trois heures de marche) ou par hélicoptère.

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L’impressionnante lanterne du phare du Cap de la Tête au Chien guide toujours les navires qui empruntent le Saint-Laurent. Elle fait partie des éléments caractéristiques qui ont justifié la reconnaissance par le gouvernement fédéral de sa valeur patrimoniale.

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Construit en 1848, le phare de l’île Rouge, en face de Tadoussac sur la Côte-Nord, est l’un des plus anciens du Québec. Il sera dépouillé sous peu de tous ses bâtiments, dont la résidence du gardien, celle de son assistant et l’abri du criard. Seul le phare, toujours actif et entièrement automatisé, sera préservé.

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Construit en 1909, le phare de Pointe-au-Père, près de Rimouski, se distingue avec sa tour octogonale à arcs-boutants en béton armé de 33 m. C’est au large de cette pointe que l’Empress of Ireland a fait naufrage cinq ans plus tard. En 1982, le site est devenu le Musée de la mer. Des visites au sommet du phare sont organisées.

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Avec sa silhouette octogonale et sa structure en bois rouge vif, le phare de La Martre, construit en 1906, est l’un des plus photogéniques de la Gaspésie.

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Avec sa vue magnifique sur le fleuve vaste comme l’océan, le phare Cap-Madeleine, en Gaspésie, abrite aujourd’hui un musée où est racontée l’histoire de la municipalité de Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine.

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Le premier phare du Cap-Blanc, aussi appelé phare de Percé, a été allumé en 1874. Et le bâtiment de béton actuel, construit en 1915, a cessé d’éclairer le large en 1956. Devenu attraction artistique, le phare offre un point de vue unique sur le rocher Percé.