Un développement touristique incluant un lagon chauffé entre autres par la géothermie et la construction de 300 unités en partie chauffées et climatisées par l’énergie solaire doit prendre forme à 45 minutes de Québec, aux portes du Massif de Charlevoix. Développé en trois phases, l’environnement du GeoLAGON nécessitera un investissement privé de 300 millions.

Le coup d’envoi du projet a été confirmé par le développeur Louis Massicotte. Le site de GeoLAGON annonce aussi des projets semblables en Estrie et dans les Laurentides. Celui de Charlevoix est le plus ambitieux des trois avec ses 300 unités. La prévente pour le projet dans les Cantons-de-l’Est est bien amorcée même si sa localisation n’est toujours pas connue des investisseurs et les demandes de permis pour celui des Laurentides, à Saint-Adèle, dont toutes les unités seraient prévendues, seront déposées « prochainement », indique-t-on.

Le GeoLAGON de Charlevoix, à Petite-Rivière-Saint-François, à proximité de Baie-Saint-Paul, s’articulera d’abord autour de la construction de 150 résidences doubles de type Airbnb. Le développement du lagon artificiel ne sera amorcé que lorsque les unités initiales seront vendues et sera ensuite complété par la construction de 150 autres chalets.

« Le marché hôtelier mondial est en pleine mutation avec l’émergence des plateformes proptech. Déjà, les hôtels s’affichent sur Airbnb, VRBO et d’autres sites qui permettent des séjours plus longs que ceux de l’hôtellerie traditionnelle, ce qui engendre souvent la présence souhaitable de visiteurs qui font du télétravail les jours de semaine, précise le promoteur dans un communiqué. GeoLAGON veut agir avec avant-gardisme dans ce mouvement qui révolutionnera le tourisme. »

Le promoteur mise sur les énergies renouvelables pour le chauffage et la climatisation des résidences comme du lagon à ciel ouvert de 120 000 autour duquel s’articule le projet. Il est question de géothermie, d’énergie solaire et de biomasse, mais les détails des technologies mises en place seront dévoilés ces prochains mois. Le lagon lui-même n’effectuera aucun rejet dans l’environnement, est-il précisé.