(Montréal) Le Regroupement des évènements majeurs internationaux (RÉMI) appuie l’intention du gouvernement du Québec d’obliger à compter du 1er septembre prochain d’exhiber un passeport sanitaire pour avoir accès aux grands évènements, mais déplore que les promoteurs ne disposent que de très peu de temps pour en assurer la mise en vigueur.

Le regroupement considère que ce passeport sanitaire est une des façons de retrouver rapidement un achalandage plus important avec la présence d’artistes et d’athlètes internationaux, par exemple.

Le RÉMI s’attend à obtenir de la part des autorités des détails sur l’application du passeport sanitaire le 23 août. Or, des évènements d’envergure se mettront en marche que quelques jours ou quelques semaines après le 1er septembre, ce qui, signale-t-il, laisse peu de temps à la préparation.

Ce sera notamment le cas pour le Festival de montgolfières de Gatineau, le Festival western de Saint-Tite, les Francos de Montréal et le Festival international de Jazz de Montréal.

En plus d’ignorer les détails d’application du passeport sur le terrain, le RÉMI attend aussi des réponses à ses questions sur l’admission des participants aux festivals provenant de juridictions de l’extérieur du Québec où le passeport sanitaire n’est pas requis.

Le gouvernement du Québec prévoit qu’à compter du 1er septembre, seules les personnes doublement vaccinées contre la COVID-19 auront accès à certains lieux publics jugés non essentiels en exhibant un passeport sanitaire.