À lire cet été : les aventures québécoises de Lillie la petite chienne et de Willie, le Westfalia trentenaire.

Pour beaucoup d’entre nous (y compris Lillie), Morin Heights rime avec ski. Mais quand la saison blanche cède la place à l’été, la station devient un lieu privilégié pour les campeurs, les randonneurs… et les amateurs de farniente. Récit d’un séjour mollo au milieu des bouleaux.

Le plan était clair : installer Willie-le-Westfalia sur notre grand emplacement entouré d’arbres, puis partir explorer les sentiers à pied avec Lillie-la-demi-corgi au bout de sa laisse.

L’itinéraire de marche, lui, était un peu plus flou… Pour atteindre le point le plus haut du secteur depuis le camping — une petite randonnée de 3 km aller-retour –, il fallait prendre le sentier numéro 6, puis le 1, puis le 2, puis le 3, puis le 7… Cette enfilade d’intersections s’explique par le fait que les sentiers de randonnée estivale de la station Sommet Morin Heights suivent les nombreuses pistes de ski de fond et de raquette.

  • Lillie a pu délier ses courtes jambes sur des sentiers de randonnée très peu fréquentés.

    PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

    Lillie a pu délier ses courtes jambes sur des sentiers de randonnée très peu fréquentés.

  • Lillie s’est découvert une nouvelle passion : la chasse aux insectes.

    PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

    Lillie s’est découvert une nouvelle passion : la chasse aux insectes.

1/2
  •  
  •  

Pendant l’hiver, les sentiers sont fréquentés et très faciles à identifier au milieu des arbres nus. L’été toutefois, la donne est différente. Les fougères, les graminées, les jeunes pousses envahissent les pistes ; la vue est obstruée par les branches vertes des feuillus.

À vrai dire, les sentiers peu balisés ne sont pas vraiment entretenus pour la saison estivale. De plus, ils sont pour ainsi dire déserts, puisque l’accès est réservé aux clients du camping et des cabines…

Il faut donc accepter de se casser un peu la tête pour trouver la voie jusqu’au sommet, accepter de rebrousser chemin parce qu’on ne sait plus très bien où l’on est. Et accepter de profiter de la technologie (dans notre cas, l’application AllTrails) pour garder le cap le mieux possible. Par contre, ces inconvénients sont contrebalancés par une quiétude qui n’est pas facile à trouver en pleine saison touristique. Avoir des sentiers quasi privés est un luxe dont peu peuvent se vanter !

Pour Lillie, la randonnée a été marquée par sa première rencontre avec une perdrix, sans doute l’animal le plus nono de la Création, qui a fui notre chienne dans un bruyant battement d’ailes. On se demande encore qui de Lillie ou de la perdrix a été la plus surprise.

Hamac et jeux de société

De retour à l’emplacement de camping, la question de la suite du programme a été brièvement soulevée. Allions-nous refermer le toit de Willie pour nous déplacer et découvrir d’autres sentiers ? Le choix ne manque pas dans la municipalité de Morin-Heights : parc Basler, parc des Bouleaux… Le site de Plein air Sainte-Adèle, à 20 minutes de route, offre aussi plusieurs kilomètres de sentiers de randonnée, répartis dans quatre secteurs. Partout, les chiens en laisse sont acceptés.

Ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un chien comme compagnon de voyage peuvent aussi opter pour le Parc aquatique du Sommet Saint-Sauveur ou la piste d’hébertisme Acro-Nature, située sur le site même du camping.

  • La lecture et le hamac font aussi partie des joies du camping…

    PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

    La lecture et le hamac font aussi partie des joies du camping…

  • Photo aérienne de notre emplacement (le 95).

    PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

    Photo aérienne de notre emplacement (le 95).

  • Willie et Lillie, amis pour la vie !

    PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

    Willie et Lillie, amis pour la vie !

1/3
  •  
  •  
  •  

Bref, le choix ne manque pas… Seulement, l’envie de profiter du camping a été la plus grande. Car il faut bien l’avouer : le camping Sommet Morin Heights propose des emplacements d’exception, surtout lorsqu’on le compare avec certains campings privés où les véhicules récréatifs sont cordés et où les campeurs saisonniers sont rois.

Ici, pas d’animation, de musique à tue-tête, de proximité non sollicitée. Les emplacements sont intimes, entourés d’arbres, souvent ombragés.

Tout n’est pas parfait (on entend le ronron incessant de la route 364), mais il y a sur notre emplacement deux arbres qui nous font de l’œil. Ils ont juste la distance qu’il faut pour y tendre notre hamac. Mieux, le sol est tout indiqué pour une partie de mölkky, jeu d’adresse d’origine finlandaise qui s’apparente aux quilles.

C’est décidé : ce sera un après-midi de hamac, lecture, jeux de société et mots croisés. Avec un petit verre de blanc pour couronner le tout. C’est aussi ça, les joies du camping !

Et Lillie ? Elle va pouvoir s’adonner à sa nouvelle passion, qui est de chasser les insectes. Elle va d’ailleurs dégoter quelques scarabées qui feront un bruit pas nécessairement ragoûtant sous sa dent. À chacun ses plaisirs…

Camping et cabines Sommet Morin Heights

Nombre d’emplacements de camping

115 (dont 60 % avec services), plus 20 cabines

Chiens

Admis sur les sentiers de randonnée et les emplacements de camping

Complet pour l’été ?

Il reste encore de la disponibilité pour l’été, mais surtout pour des emplacements sans services.

Consultez le site de Sommet Morin Heights