En raison de la pandémie actuelle, du confinement et de l’impossibilité de pratiquer de nombreuses activités sportives, le parc Michel-Chartrand de Longueuil, est de plus en plus fréquenté par des gens de villes environnantes et ceux-ci ne respectent pas toujours les règles des lieux.

Il y a des centaines de marcheurs à chaque jour, des amateurs de ski de fond aussi, mais de nombreuses personnes y pratiquent la raquette tout en sortant allègrement des sentiers. Il y a même de gros vélos de type « fatbike » qui roulent partout, sans parler des marcheurs accompagnés de leur chien, parfois sans laisse, alors que les chiens y sont interdits. Il n’est aussi pas rare non plus que les visiteurs nourrissent les animaux, comme les cerfs, ce qui n’est pas recommandé. Une quinzaine de chevreuils doivent d’ailleurs toujours être déplacés au cours des prochaines semaines en raison de la surpopulation des cervidés dans le parc.

« Actuellement, aucune intervention n’est faite face à ces comportements. Nous sommes d’avis que le statu quo ne ferait qu’empirer les choses » c’est pourquoi le président des Amis du parc Michel-Chartrand, Yvan Landry demande des actions rapides et concrètes. Il faut que la vocation « nature » du parc » ne cède pas le pas à n’importe quelle activité de loisir qui pourrait altérer les lieux.

On réclame donc, entre autres, une meilleure signalisation afin de rappeler les principaux règlements du parc, tels l’interdiction de quitter les sentiers, d’y promener son chien ou de nourrir les animaux. Les pistes de raquette pourraient aussi être mieux identifiées au moyen de ruban et de balises plus visibles et es employés du parc pourraient patouiller et intervenir plus souvent sur le terrain pour rappeler à l’ordre les fautifs, selon une nouvelle diffusée sur le site internet du Courrier du Sud.

Il faut noter que la situation au parc Michel-Chartrand ne représente pas un cas isolé, cet hiver. Au golf de Boucherville, un circuit de ski de fond propose aux fondeurs de faire la tournée du golf, mais nombreux sont ceux et celles qui sortent des sentiers balisés pour se balader, parfois sur les verts du terrain, au risque d’endommager ces délicats « green ». Idem au parc des Îles de Boucherville où le terrain du golf des Îles sert souvent de sentier de marche ou de raquette.

Autres sentiers non respectés, ceux qui sont balisés, sur la Rive-Sud pour la motoneige, car oui il est possible de traverser la Rive-Sud en motoneige. Encore là, malheureusement, cet hiver, de nombreux propriétaires terriens du côté de Saint-Hubert de même de Boucherville, déplorent que les motoneigistes ne respectent pas les sentiers balisés, mais décident de se lancer dans les vastes prairies, ce qui est interdit aussi. Dans certains secteurs, les propriétaires des lieux menacent même d’interdire le passage sur leur terrain.

Comme quoi les plaisirs d’hiver ont aussi leurs règles…