Situé au cœur du Mille carré doré, le nouveau Four Seasons de Montréal vient enrichir l’écosystème de luxe de la ville, et le redéfinit en misant sur la gastronomie et une sophistication sans gants blancs.

Noir, ceinturé de rubans métalliques, le nouvel édifice de 18 étages du Four Seasons affiche désormais son élégance et sa modernité rue de la Montagne, au cœur de ce que la ville a de plus luxueux à offrir, et à deux pas du magasin Holt Renfrew Ogilvy, auquel on peut d’ailleurs accéder directement.

À l’intérieur, on s’est inspiré de la « joie de vivre montréalaise » pour proposer une expérience conviviale et décontractée, orientée sur les liens entre les gens. L’idée, mentionne le directeur général de l’hôtel, Gonçalo Monteiro, est d’arriver avec une offre qui se distingue. « La ville a déjà de très bons hôtels, mais rien qui s’approche de ce concept, avec un restaurant comme celui-là. On veut être au centre de la communauté. »

Four Seasons souhaite attirer dans son hôtel une clientèle locale, en plus des voyageurs. Elle mise, pour ce faire, sur un environnement accueillant, une équipe de créateurs de cocktails sélectionnés parmi les meilleurs, une nourriture de qualité et un chef de réputation internationale, Marcus Samuelsson.

Le « carré social »

PHOTO ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE

L’aménagement et le décor, tout comme l’atmosphère musicale du « Carré social » du Four Seasons ont été imaginés par le designer Zébulon Perron et son équipe.

Le point central du Four Seasons est son « Carré social » : un vaste espace à aires ouvertes situé au troisième étage de l’hôtel, qui englobe la réception, le restaurant Marcus et sa terrasse, ainsi que deux bars. L’aménagement et le décor, tout comme l’atmosphère musicale de cette zone commune, ont été imaginés par le designer Zébulon Perron et son équipe.

L’intention de cet aménagement, explique ce dernier, est de favoriser les contacts. L’espace vise les 5 à 7, les dîners et les rencontres d’affaires. « La vision des hôtels change beaucoup présentement, dit-il. Les lounges ne sont plus des lieux d’apparat. On veut qu’ils soient utilisés pour socialiser, pour échanger. Ici, c’est un espace incarné qui sert vraiment. »

Dans les deux bars – l’un de jour, lumineux ; l’autre de nuit, sombre et intime, qui rappelle les speakeasies –, l’espace est volontairement plus restreint qu’il n’est commun de le voir. Le peu d’espace entre les tables vise justement à créer une intimité et à rapprocher les gens. 

« L’idée, c’est d’avoir un restaurant actif et dynamique fréquenté par les Montréalais autant que les voyageurs. C’est une bonne façon, pour les gens qui voyagent, de se connecter sur la ville. »

Ce qui fait Montréal se reflète dans cette ambiance décontractée et dans des détails plus concrets, comme ce papier qui couvre le mur du lounge de soir, et qui a été conçu à partir d’une photo numérisée du mont Royal. Le restaurant poursuit l’expérience avec, toujours, cette volonté de convivialité qui redéfinit la perception du luxe. Sa terrasse chauffée offre une vue imprenable sur l’œuvre de Leonard Cohen.

Marcus : fraîcheur et simplicité

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Le chef du restaurant du Four Seasons, Marcus Samuelsson

Oubliez les atmosphères feutrées des restaurants d’hôtel. Celui du Four Seasons évoque plutôt une brasserie, avec ce qu’elle peut avoir de bruyant, mais aussi de vivant. En son cœur, une cuisine complètement décloisonnée qui offre en spectacle sa brigade de 30 cuisiniers, dirigée par le Suédois d’origine éthiopienne Marcus Samuelsson.

Ce chef a roulé sa bosse de Londres à New York, où il a fait sa marque avec l’Aquavit, mais surtout le Red Rooster, qui a contribué à changer le visage de Harlem. « Montréal a une histoire culinaire riche, observe-t-il. Son paysage est composé de restaurants traditionnels, de ceux d’immigrants et de restaurants plus jeunes. C’est très diversifié sur le plan culinaire. »

Après avoir fait ses recherches et longuement analysé le marché montréalais, le chef a choisi de se démarquer de l’offre habituelle. Pour Montréal, il a prévu un menu orienté sur la mer, les légumes, les produits locaux et saisonniers. 

« C’est l’occasion d’offrir une expérience différente qu’on ne retrouve pas ailleurs en ville. »

Sur la terrasse du Marcus, on pourrait s’imaginer au bord de la mer. La cuisine, simple et légère, se résumera toutefois en peu de mots, promet le chef. « Ce qui prime, ce sont les textures et les saveurs. Ça doit être délicieux avant tout. »

Détente et autres attentions

Du côté des chambres – 169 au total, dont 19 suites –, le raffinement passe par le confort et l’attention aux détails : des matériaux de qualité, des textures enveloppantes, un éclairage efficace, mais feutré, et une lumière naturelle qui entre à profusion. Toutes les chambres ont d’ailleurs vue sur l’extérieur.

Au cœur de l’édifice, dans le jardin intérieur, l’œuvre de l’artiste québécoise Pascale Girardin fait entrer la nature en ville. Ses fleurs géantes sont semées sur des tiges qui s’étirent sur huit étages, à partir du 9e niveau. La majorité des œuvres sélectionnées pour l’hôtel sont d’ailleurs celles d’artistes locaux.

Les familles sont les bienvenues au Four Seasons. Un programme a été créé pour les enfants, de façon à améliorer la qualité du séjour des parents. Landaus, petits peignoirs, chaises d’enfant sont fournis, de même que des sons de la nature pour conduire les petits au sommeil. Les petits animaux de moins de 25 lb sont également traités aux petits soins. L’hôtel a prévu pour eux un service de gardiennage et de promenade.

Enfin, on ne saurait proposer luxe et confort sans un spa : les installations comptent un sauna, une salle de conditionnement physique, un bain à remous et des aires de relaxation. Le Four Seasons est le seul en ville à offrir l’expérience Kneipp de bains chaud-froid. On en sort pour marcher sur le sentier de réflexologie en pierre qui conduit à la piscine.

Consultez le site web du Four Seasons: https://www.fourseasons.com/montreal/