Pour un deuxième été, la chienne Lillie et le Westfalia Willie explorent le Québec (et au-delà) à la recherche de nouvelles aventures.

Lillie a dressé les oreilles, mais n’a pas daigné se lever lorsqu’elle a entendu les deux huards chanter dans la brunante. Elle n’a pas bronché non plus pour voir le spectacle magique de la pleine lune qui se reflétait dans l’eau du lac.

Il faut dire que la journée avait été forte en émotions pour notre petite chienne de presque 2 ans. Lillie est déjà habituée aux randonnées et aux séjours de camping à bord de Willie le Westfalia (laissé à la maison pour l’occasion). Toutefois, elle n’avait jamais grimpé à bord d’un canot… et l’expérience promettait de ne pas être banale pour cette corgi-shetland qui n’a jamais démontré un grand amour pour la baignade.

Pour cette sortie de canot canin, nous avons opté pour le parc régional Kiamika, dans les Laurentides. Le lieu, situé à 200 km au nord de Montréal, reste encore peu connu du grand public. Il faut dire que le parc n’existe que depuis 2013 et qu’un système de réservation en bonne et due forme n’a été instauré qu’en 2019.

  • Le parc régional Kiamika est un paradis pour ceux qui souhaitent passer un jour ou deux en canot.

    PHOTO KARENE-ISABELLE JEAN-BAPTISTE, COLLABORATION SPÉCIALE

    Le parc régional Kiamika est un paradis pour ceux qui souhaitent passer un jour ou deux en canot.

  • Lillie ne déteste pas le canotage, mais reste qu’elle préférera toujours la terre ferme.

    PHOTO KARENE-ISABELLE JEAN-BAPTISTE, COLLABORATION SPÉCIALE

    Lillie ne déteste pas le canotage, mais reste qu’elle préférera toujours la terre ferme.

  • La découverte d’une nuitée sous la toile figurait aussi au programme.

    PHOTO KARENE-ISABELLE JEAN-BAPTISTE, COLLABORATION SPÉCIALE

    La découverte d’une nuitée sous la toile figurait aussi au programme.

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Ce véritable paradis — du moins pour ceux qui veulent s’offrir un court séjourde camping sur le bord de l’eau – a toutes les qualités pour gagner en popularité au cours des prochaines années.

En effet, il y a ici des sites de camping magnifiques, accessibles uniquement par embarcation. Certains offrent de longues plages de sable pour se baigner ; d’autres se dressent sur les 40 îles et îlots du parc. La majorité offre une grande intimité, si bien qu’on a l’impression d’être seuls au monde et que seuls les huards peuvent venir troubler notre tranquillité. C’est surtout vrai au nord du parc, dans le secteur Kilby, où les bateaux à moteur sont rarissimes et où les sites de camping sont éloignés les uns des autres. Un énorme plus pour ceux qui veulent à la fois fuir la ville et le reste de l’humanité…

PHOTO KARENE-ISABELLE JEAN-BAPTISTE, COLLABORATION SPÉCIALE

Lillie n’a jamais été une grande nageuse… la faute à ses courtes pattes de corgi !

Pour Lillie, le parc Kiamika restera l’endroit où elle a posé pour la première fois les pattes dans une embarcation pas très stable (à ses yeux du moins). Ceinte d’une veste de flottaison qui lui donnait des airs de bouée orange fluo, elle a mis un peu de temps à comprendre ce qui se passait. Elle se déplaçait d’un côté à l’autre du canot avec un regard inquiet, posant les pattes sur les plats-bords avec l’air de se demander s’il ne vaudrait pas mieux sauter en bas de cette embarcation maudite !

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Il faudra un certain temps à Lillie pour être à l’aise dans sa veste de flottaison !

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Il faudra un certain temps à Lillie pour être à l’aise dans sa veste de flottaison !

Mais le rythme constant de nos coups de pagaie et notre présence rassurante ont fini par calmer ses craintes. Elle s’est assise, humant l’air à grands coups de truffe. Il lui est même arrivé de se coucher pour de courts instants, la tête calée entre les bagages et le flanc du canot. Et quand le vent s’est levé sur le réservoir Kiamika, nous envoyant des vagues traîtresses, elle a su rester calme.

N’empêche, lorsque ses pattes ont retrouvé la terre ferme, on l’a sentie un brin soulagée. Résultat : il ne lui restait plus beaucoup d’énergie pour s’extasier devant le chant des huards, la pleine lune ou le ciel étoilé. Et il lui fallait encore affronter une autre nouveauté : dormir sous la tente, collée sur ses deux humains préférés… Mais pour cela, pas de doute, Lillie a toutes les habiletés requises.

Parc régional Kiamika

PHOTO KARENE-ISABELLE JEAN-BAPTISTE, COLLABORATION SPÉCIALE

Camping

Le parc compte 115 sites de camping répartis sur un territoire de 184 km2. Certains sont accessibles en voiture, notamment une quarantaine dans le secteur Barrage où les VR sont autorisés. Dans le secteur Kilby, la réservation inclut la location du canot. Ces 10 sites sont donc surtout destinés au canot-camping. Pour les 55 autres sites, ils peuvent être rejoints par embarcation à moteur, par canot ou par planche à pagaie.

Chiens

Admis en laisse partout sur le territoire du parc

Complet pour l’été ?

Il reste encore plusieurs sites de camping à louer d’ici la fin de la saison, même si les week-ends sont plus achalandés.

Consultez le site du parc régional Kiamika

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