Les grands festivals de plein air ont commencé à refaire leur apparition après une pause d’un an. Certains en profitent pour faire peau neuve, comme le Festival NORR, qui se tiendra à la Vallée Bras-du-Nord, dans Portneuf, le week-end du 17 au 19 septembre prochain.

D’une certaine façon, NORR fait suite à un festival chapeauté par The North Face, Basecamp, organisé sur le même site en 2018 et 2019. « The North Face a suspendu sa série d’évènements, explique le fondateur de NORR, Loïck Martel-Magnan. Du point de vue de l’“expérience client”, c’est pratiquement le même concept, avec les mêmes valeurs, mais qui est québécois. » The North Face demeure d’ailleurs un partenaire de l’évènement.

Le nom NORR fait référence au norrois, langue parlée par les explorateurs (Norsemen) qui venaient du nord de la Scandinavie. « On veut prendre des gens de la ville, des citadins, et les amener à découvrir les territoires naturels des alentours. C’est une nouvelle approche d’exploration de la nature. »

Le festival vise donc à initier les Québécois à de nouvelles activités de plein air, comme le vélo de montagne, le canot, le kayak, l’escalade, la randonnée pédestre, la via ferrata et le canyoning. Il est possible de s’inscrire à des séances de quatre heures pour pratiquer ces différents sports dans une formule guidée. Mais il y a aussi de petits ateliers d’une heure pour découvrir divers aspects du plein air, comme le camping sans trace, la cuisine en plein air, la mécanique du vélo, la pêche à la mouche ou la survie en forêt.

Les gens qui sont déjà autonomes peuvent également participer au festival pour profiter de l’ambiance, des repas et du spectacle du samedi soir.

M. Martel-Magnan espère faire croître l’évènement au cours des années et ainsi organiser des festivals NORR dans d’autres régions, dans Charlevoix ou en Montérégie, par exemple. Des festivals hivernaux pourraient également voir le jour. « Nous avions eu un évènement hivernal, similaire au Basecamp, au massif de Charlevoix. Ça avait bien fonctionné. C’est à voir si on retourne sur le même terrain de jeu l’hiver prochain ou l’hiver suivant. C’est encore en discussion. »

En attendant, les organisateurs doivent composer avec la pandémie. « On a limité le nombre de billets, indique M. Martel-Magnan. On a réussi à avoir un plan de match qui nous permet d’avoir une expérience très semblable à celle de 2019. »

Les organisateurs ont déjà avisé les participants qu’ils devraient probablement présenter un passeport vaccinal. « La réponse est bonne en général, commente M. Martel-Magnan. Il y a des gens qui sont contre cette mesure-là, mais ça, ce n’est pas de notre ressort. »

La grande majorité des billets ont déjà trouvé preneur, mais il reste encore de la place, surtout pour les pratiquants autonomes.

Consultez le site du festival