La Fête des lumières de Lyon, qui attire chaque année des centaines de milliers de visiteurs dans le centre-est de la France, présentera début décembre une programmation tournée vers l'international et retrouvera des sites délaissés ces dernières années.

«Ce sera une très, très belle édition», a promis le maire de la deuxième ville de France Gérard Collomb lors de la présentation vendredi d'une partie des installations et scénographies qui seront montrées au public du 6 au 9 décembre dans le centre-ville.

«Cette année, il y aura à peu près 80 propositions artistiques [...] qui vont magnifier la ville et sublimer son architecture et son patrimoine», a souligné Yann Cucherat, l'adjoint au maire de Lyon en charge des grands événements.

De même, a-t-il poursuivi, la fête poursuit son «ouverture au monde avec 12 pays représentés, comme le Canada, la Suisse, la Norvège, la Suède, Hong-Kong, la Chine et d'autres encore».

La cathédrale Saint-Jean sera notamment le support d'un projet novateur piloté par l'artiste portugais Nuno Maya et intitulé Pigments de lumière, composé de tableaux impressionnistes conçus avec des pigments, encres et fleurs précipités dans l'eau.

L'emblématique place Bellecour sera quant à elle transformée en chambre d'enfant peuplée de personnages géants en relief, les «Anooki».

Côté sécurité, 1400 policiers, gendarmes, militaires seront déployés autour d'un périmètre hermétique avec des points d'entrée et de sortie soigneusement filtrés.

Le budget artistique de la fête, d'un montant de 2,6 millions d'euros, est financé par un partenariat public/privé.

Le savoir-faire lyonnais en matière de festivals lumière s'exporte depuis plusieurs années, avec notamment cette année des éditions très remarquées à Hong-Kong et à Quito (Équateur).