Le coup d'envoi du Stampede de Calgary a été donné, vendredi, avec le traditionnel défilé dans les rues du centre-ville.

Le maire Naheed Nenshi soutient que le moral des citoyens se porte mieux à Calgary, malgré le fléchissement prolongé des prix du pétrole.

Alors qu'il s'apprêtait à monter à son tour à cheval, M. Nenshi a fait état d'un plus grand optimisme après que le gouvernement albertain eut promis cette semaine une enveloppe de 1,53 milliard $ pour une expansion de son réseau de train léger. Il a également rappelé que 41 000 emplois ont été créés à travers la province au cours de la dernière année.

La première ministre Rachel Notley a abondé dans le même sens. Elle a avancé que les Albertains tournent lentement la page à cette période éprouvante.

Les chefs de sept Premières Nations du sud de l'Alberta ont été nommés grands maréchaux du défilé cette année.

Quelque 1 800 Autochtones avaient pris part au tout premier Stampede, il y a 105 ans, et ils continuent d'occuper une place centrale dans les festivités.

Le chef de la Première Nation Siksika, Joe Weasel, se rappelle d'avoir pris part au défilé alors qu'il était enfant, aux côtés de son père. Il affirme que devenir maréchal est un rêve devenu réalité.

Stan Grier, chef de la Première Nation Piikani, apprécie cette «reconnaissance du passé» et se réjouit de la manière dont «nos aïeux, nos ancêtres et les nouveaux arrivants de cette région ont interagi les uns avec les autres».