Le premier vol «vert» d'Air France a été réalisé mardi 6 avril entre Paris et Miami aux États-Unis par un Boeing 747-400ER, annonce la compagnie aérienne.

Cette liaison «optimisée» a permis de réduire de 6 à 9 tonnes les émissions de CO2 émises durant le vol. Une économie de 2 à 3 tonnes de carburant a été rendue possible.

Ce vol optimisé de bout en bout, c'est-à-dire du décollage à l'atterrissage, a permis d'améliorer l'efficacité énergétique de l'appareil et de réduire ainsi les émissions gazeuses, polluantes, et la pollution sonore.

Les différentes procédures de vols, coordonnées par plusieurs partenaires comme Aéroports de Paris (ADP) ou encore la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), ont abouti à une économie de 6 à 9 tonnes des émissions de CO2 et de 2 à 3 tonnes de carburant. En phase de décollage et d'atterrissage, les émissions sonores ont chuté de 7 décibels, ajoute Air France.

Pour parvenir à un tel résultat, Air France et ses partenaires ont mis en oeuvre plusieurs mesures lors des différentes phases de ce vol de 9h30. Il s'est agit, par exemple, de diminuer les temps de roulage au sol, à Paris-Charles de Gaulle et à l'aéroport de Miami, pour économiser du carburant, mais aussi, de maintenir une altitude de vol similaire tout au long de la traversée.

À terme, quand ces procédures seront appliquées à l'ensemble des vols Air France vers les États-Unis, la compagnie aérienne tricolore espère réduire ses émissions de CO2 de 13.500 tonnes par an en économisant 43.000 tonnes de carburant.

Ce premier vol vert transatlantique, optimisé de bout en bout, a été réalisé dans le cadre du programme AIRE (Atlantic Interoperability Initiative to Reduce Emissions), initiative commune entre la Commission européenne et la FAÀ (Aviation fédérale américaine) pour mettre en commun les technologies aéronautiques afin de réduire les émissions de CO2 lors des vols.

Site : www.airfrance.fr