Quand on prend l'avion, on ne sait jamais qui sera notre voisin de siège. Va-t-il ronfler, parler fort ou entamer une conservation inintéressante avec nous? Pas surprenant alors que 75 % des gens souhaitent, une fois à bord, pouvoir changer de siège s'ils ne sont pas satisfaits de leur emplacement, indique une étude mondiale sur les voyages aériens réalisée par Synovate.

Cette compagnie de recherche marketing a rejoint plus de 10 000 répondants issus de 13 marchés différents à travers le monde pour tout savoir sur les pour et les contre des voyages aériens. On apprend ainsi que les enfants ne sont pas les bienvenus à bord des avions: 43% des Canadiens jugent qu'ils sont frustrés lorsqu'ils se retrouvent près ou à côté d'enfants. Seuls les passagers du Royaume-Uni, des États-Unis et de Hong Kong s'avèrent plus intolérants.

 

Est-ce que les passagers rêvent de rencontrer l'âme soeur en avion? On peut penser que oui. La majorité des Canadiens préfèrent s'asseoir à côté d'une personne du sexe opposé. La proportion augmente à 73 % chez les hommes, contre 63 % pour les femmes.

Toutefois, à l'échelle mondiale, les mentalités sont différentes: 40 % des voyageuses déclarent qu'elles préfèrent s'asseoir à côté d'une personne du même sexe, contre 24 % chez les hommes. À Hong Kong, 78 % des femmes préfèrent avoir un siège à côté d'une autre femme.

Faire la conversation

Jaser avec son voisin de siège intéresse 57 % des passagers, qui étaient en accord avec l'énoncé «J'aime faire la conversation avec la personne assise à côté de moi». Les Canadiens sont parmi les moins susceptibles d'entamer une conservation (49 %), contre 63 % pour les Américains.

Fait cocasse: seulement 3 % des gens affirment que la chose qu'ils préfèrent le plus en avion est la beauté du personnel de bord. Cependant, dans les groupes de discussion, une très grande proportion de gens admettent qu'il s'agit, en fait, d'un aspect très important de leur expérience de voyage... Preuve que quand l'on creuse un peu, la réalité se dévoile!