Geneviève Borne s'est rendue pour la première fois à Londres en 1995 pour y interviewer les gars d'Iron Maiden. Elle devait y rester deux ou trois jours, elle a finalement consenti à rentrer à contrecoeur au bout de dix jours. Elle y retourne chaque année depuis. L'animatrice ne s'est donc pas fait prier quand Marie-Joëlle Parent lui a demandé de rédiger le cinquième titre de sa série «300 raisons d'aimer...»

Geneviève Borne a passé deux mois à Londres dans la dernière année pour s'imprégner encore davantage de la ville qu'elle adore. «Le défi était d'aller voir ce que je ne connaissais pas, de découvrir la ville un quartier à la fois, a reconnu celle qui a commencé sa carrière comme VJ à MusiquePlus. Plus j'ai approfondi mes recherches, plus ça m'a permis de faire des découvertes.»

Comme les autres titres de la série, 300 raisons d'aimer Londres reflète la personnalité de son auteure. Pour Geneviève Borne, ça passe d'abord par le rock. «Londres est une incroyable ville musicale, rappelle l'ancienne coanimatrice de Belle et Bum. On y trouve beaucoup d'adresses marquantes dans la carrière des Beatles - ils sont originaires de Liverpool, mais ils se sont installés rapidement à Londres. Mais c'est aussi la ville de David Bowie, des Rolling Stones, et plusieurs lieux témoignent de la création du mouvement punk.»

Découvrir les endroits rendus célèbres par le passage du Fab Four et d'autres rockeurs londoniens constituent deux des cinq pèlerinages thématiques proposés par Geneviève Borne, idée intéressante qui distingue son livre des autres de la série. Elle nous invite aussi à découvrir les univers de Harry Potter, James Bond et Winston Churchill.

Le cabinet de guerre de l'ancien premier ministre britannique, dans le quartier Whitehall, est d'ailleurs la première chose qui lui est venue à l'esprit quand on lui a demandé de nous parler de ses coups de coeur bien personnels. «J'ai toujours été fascinée par Winston Churchill, révèle l'animatrice. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, il dirigeait le pays et l'armée à partir de ce bunker. On peut maintenant le visiter, tout a été laissé en place, comme si c'était hier. La salle des cartes est particulièrement étonnante, avec ces petites épingles qui désignaient l'emplacement des armées.»

Geneviève Borne invite aussi les lecteurs à découvrir quelques quartiers méconnus de la capitale britannique, comme Docklands - un ancien quartier portuaire investi par des artistes - et Little Venice - une véritable communauté s'est constituée aux abords des canaux où circulaient les marchandises à une autre époque.

Mannequin et longtemps porte-parole du Festival mode et design de Montréal, Geneviève Borne aime aussi Londres parce que c'est une capitale de la mode. «Beaucoup de personnages que j'ai rencontrés là-bas gravitent autour de cet univers, indique-t-elle. J'ai ainsi souhaité parler de créateurs qui ont marqué la ville, comme Vivienne Westwood ou Paul Smith, par exemple.»

Mais comme pour les autres livres de la série, chacun y trouve son compte. «Le but est que ce soit varié, affirme Geneviève Borne. Gastronomie, architecture, histoire, mode, musique, musées, on peut choisir ce qui nous plaît.»

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300 raisons d'aimer Londres. Geneviève Borne. Éditions de l'Homme. 288 pages. 29,95 $. En librairie le 7 juin.

photo fournie par le groupe homme

300 raisons d'aimer Londres, de Geneviève Borne. Éditions de l'Homme, 288 pages, 29,95 $. En librairie le 7 juin.