(Paris) L’abbaye bien-aimée du Mont-Saint-Michel, en France, a atteint un âge avancé. Mille ans se sont écoulés depuis la pose de sa première pierre.

Le millénaire du site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et haut lieu du tourisme normand est célébré jusqu’en novembre avec des expositions, des spectacles de danse et des concerts.

Depuis un mois, le site offre une nouvelle exposition qui retrace l’histoire de l’abbaye à travers 30 objets et pièces, dont une statue restaurée de saint Michel. La légende raconte que l’archange Michel est apparu en 708, chargeant dûment l’évêque d’Avranches, à proximité, de lui construire une église sur l’éperon rocheux.

L’exposition, qui a été conçue pendant deux ans, couvre le processus complexe de construction de ce qui est considéré comme un joyau architectural, sur une île rocheuse reliée au continent uniquement par une chaussée étroite à marée haute.

Quatre cryptes ont été construites sur la pointe de granit avec une église au sommet. L’exposition explique comment la structure originale, construite en 966, est devenue trop petite pour les pèlerins, incitant les bâtisseurs à créer l’abbaye du XIe siècle qui existe encore aujourd’hui.

La France a dépensé plus de 32 millions d’euros (46 millions CAN) sur 15 ans pour restaurer le bâtiment, et les travaux sont en voie d’achèvement. Les autorités ont également tenté ces dernières années de protéger l’environnement du monument de l’impact du tourisme de masse.

L’une des destinations françaises les plus prisées en dehors de Paris, l’île du Mont-Saint-Michel a attiré 2,8 millions de visiteurs l’an dernier, dont 1,3 million pour l’abbaye.