(Paris) Des tests de dépistage de la COVID-19 « obligatoires » et rapides seront déployés dans les aéroports français à partir du 7 novembre pour les passagers arrivant de l’étranger, à l’exception de ceux en provenance d’États européens, a annoncé lundi la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili.

Le secteur du transport aérien réclame avec force le déploiement à grande échelle de tests de dépistage de la COVID-19 dans les aéroports pour éviter des mesures de quarantaine à l’arrivée, dans un contexte d’effondrement du trafic aérien en raison des restrictions de circulation mises en place partout dans le monde pour freiner la propagation du virus.

« Nous mettrons en place à partir du 7 novembre dans les aéroports un test de dépistage obligatoire pour les passagers en provenance de l’ensemble des pays du monde, à l’exception des États européens », a expliqué la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili au cours d’une conférence de presse.

« Les voyageurs seront testés à l’arrivée et auront leur résultat quelques dizaines de minutes après, sauf à ce qu’ils disposent préalablement à leur départ d’un test PCR de moins de 72 h », a-t-elle précisé ajoutant que pour certains pays ces tests sont déjà exigés avant l’embarquement.

Les tests antigéniques, moins performants que les tests PCR actuels, ne nécessitent pas d’analyse en laboratoire, et le résultat peut être connu en 10 à 30 minutes.

« Des tests PCR à l’arrivée sont en place depuis juillet au sein » des aéroports d’Orly et de Paris-Charles de Gaulle, a précisé leur gestionnaire ADP à l’AFP.

« S’agissant des tests au départ, il n’est pas encore possible de s’engager sur une date », précise le groupe en ajoutant qu’il « a bien reçu ce week-end la notification de principe de leur autorisation mais pas encore l’accord formel de l’Agence régionale de santé (ARS) ».