Si les voitures doivent se contenter des voies régulières, les autocars nolisés, nombreux à faire le voyage Montréal-New York à Pâques, profitent de leur propre guichet dans les principaux postes de douane. Dans les semaines précédant les grandes fins de semaine, la plupart des agences de voyages indiquent aussi à l'Agence des services frontaliers le nombres d'autocars qu'ils utiliseront, question d'augmenter au besoin le personnel en service à l'heure de pointe.

Les délais d'attente demeurent toutefois imprévisibles, même en autobus. «Parfois, ça ne prend que 15 ou 20 minutes. D'autres fois, on est pris à la frontière près de trois heures, raconte Sylvie Myre, propriétaire de l'Agence Tours Amérique, offrant des voyages toutes les semaines vers les États-Unis. Ce qui peut nous nuire, c'est de se retrouver derrière des autobus de voyageurs réguliers, qui ne relèvent pas d'une agence. Dans ces cas-là, les agents à la frontière passent tout le monde au contrôle.»

 

L'Agence des services frontaliers refuse de parler du comportement idéal à adopter en présence d'un agent à la frontière, Mme Myre prodigue ces conseils aux voyageurs à bord de ses autocars: rester calme, se contenter de répondre aux questions de l'agent, préparer ses papiers à l'avance et éviter les blagues. «Ce n'est pas le temps de tester son sens de l'humour», rappelle-t-elle.