L'Isle-aux-Coudres a longtemps été le chouchou des touristes, venant par milliers par autobus, mais c'était avant le triste accident d'un autocar aux Éboulements, qui a fait 42 victimes, en octobre 1997. Depuis, les touristes ne sont jamais revenus en aussi grand nombre. Des projets, tous tournés vers le bien-être et la nature, pourraient changer les choses.

Le projet de Centre Lyra est évalué à 13 millions, dont 1,3 million pour la première phase. «C'est un centre dédié aux thérapies de ressourcement pour une semaine et plus qui vise à attirer une clientèle de septembre à mai», affirme la promotrice, Josée Boudreau. À terme, il créerait 72 emplois.

 

«Les gens viennent naturellement se ressourcer à l'île. Nous sommes entourés d'eau et de nature, le décor s'y prête. Vous savez, tout le monde aujourd'hui souffre du stress, dit la consultante en ressources humaines. On espère accueillir le premier client cette année.»

Le propriétaire de l'hôtel La Roche pleureuse, Pierre Mazières, a aussi un projet: 30 appartements en copropriété le long du fleuve, estimé à 6 millions. Il comprend la construction d'un spa nordique et de 10 salles de massage.

Autre projet: le Groupe Dufour discute avec la SEPAQ pour faire de l'hôtel Cap-aux-Pierres une halte-santé dans le réseau de la société d'État. «C'est le côté zen de l'île que l'on veut exploiter», explique le maire Dominic Tremblay.

Mystérieux projet

Ce n'est pas tout. Il y a aussi le projet Ganymède ou la Cité de l'eau, mené par le Montréalais Yvan René Guay, qui promet d'investir 250 millions dans Charlevoix, dont près de 70 millions à l'Isle-aux-Coudres.

Ganymède se veut «une fenêtre, un centre de démonstration de nouvelles technologies entièrement autonome sur le plan énergétique», confie M.Guay.

Un hôtel biologique, un parc aquatique et un système d'énergie verte font partie de ce projet, auquel se grefferaient les serres de plantes médicinales du projet Taïga. Au total, les deux projets créeraient autour de 125 emplois.