Lorsqu'il a été élu président de la République dominicaine, en 2004, Leonel Fernández a décidé de revitaliser le pôle touristique de Puerto Plata. On a nettoyé les plages et on les a élargies en y soufflant du sable récupéré au fond de la mer.

Dans la ville, la grande avenue du bord de mer, le Malecon, a été restaurée. On parle maintenant de restaurer la zone portuaire pour faire revenir les paquebots de croisière.

«Les touristes qui ne sont pas venus depuis quelques années sont surtout étonnés par les changements dont les plages ont fait l'objet», remarque Guy Sanschagrin, représentant de Vacances Signature dans la région de Puerto Plata.

Une région qui, depuis une dizaine d'années, fait figure de mal-aimée à côté de la station de Punta Cana, créée de toutes pièces sur une langue de sable d'une trentaine de kilomètres de long, bordée de cocotiers. «C'est au chapitre des plages que Puerto Plata souffrait de la comparaison, mais ce n'est vraiment plus le cas», assure Guy Sanschagrin, qui s'est occupé des clients de Vacances Signature à Punta Cana pendant deux saisons, avant d'être affecté à Samana, puis à Puerto Plata.

«Aujourd'hui, on peut marcher de la zone hôtelière de Playa Dorada, qui est située à trois kilomètres, jusqu'au centre-ville, le long de la plage qui a été complètement nettoyée. Et la promenade sur le Malecon, qui s'anime en fin de journée, est des plus agréables.»

Guy Sanschagrin est un inconditionnel de Puerto Plata et de la côte nord de la République dominicaine. Il ne tarit pas d'éloges sur la péninsule de Samana, dont le nouvel aéroport est desservi en direct de Montréal, depuis deux ans. «C'est à Samana qu'on trouve les plus belles plages de la République dominicaine; particulièrement à Playa Rincon, dans la partie nord-est de la péninsule», dit-il.

Il n'y a pas d'hôtel sur la langue de sable de Playa Rincon, qu'on atteint en affrétant une barque de pêcheurs, à partir du village de Las Galeras. Les établissements hôteliers - d'ailleurs encore peu nombreux - se concentrent près de Samana, petite ville adossée au flanc d'une montagne, et près de Las Terrenas, où vit une importante communauté francophone.

«À Las Terrenas, on peut commander une baguette chez le boulanger en français et acheter son saucisson chez le charcutier qui parle français, lui aussi», dit Guy Sanschagrin.