En dehors du stade olympique ou du Vieux-Port, les bagels chauds, l'odeur appétissante de la viande fumée communément appelée «smoke meat», la convivialité de la Brasserie T! ou le délice des plats de chez Europea pourraient à eux seuls devenir de véritables attraits touristiques.

Au cours de la prochaine année, Montréal mettra tout en oeuvre pour attirer les visiteurs...par le ventre.

À l'instar de New York et San Francisco, la métropole québécoise tiendra cet automne son tout premier «Restaurant Week».

Ainsi, du 1er au 11 novembre 2012, différents restaurants tels que Toqué!, Chez Victoire, bistro de quartier, Van Horne, Chez L'Épicier et Bistro Cocagne offriront aux amateurs de bonne bouffe des tables d'hôte à  des prix modiques variant entre 19$ et 39$, le tout servi sur fond de fête culinaire.

«Les Montréalais font de chaque repas un véritable rituel, ce n'est pas étonnant que notre ville foisonne de bons restaurants. Nous désirons faire connaître ces établissements et leurs chefs au monde entier, puisqu'ils sont une partie intégrante de la saveur unique de Montréal», mentionnait Charles Lapointe, président-directeur général de Tourisme Montréal, dans un communiqué de presse émis jeudi.

Avis aux foodies qui salivent déjà et qui souhaitent s'assurer une place à la table des différents restos: la période de réservation s'ouvrira seulement à l'automne.

D'ici là, les visiteurs gourmands qui fouleront le sol montréalais pourront déterminer leur circuit touristique en s'inspirant des suggestions contenues dans un encart d'une vingtaine de pages portant sur Montréal, ses attraits et surtout... ses restaurants, publié ce mois-ci dans le National Geographic Traveler.

Ce cahier sera également inséré dans le magazine Food & Drink et dans le Toronto Star.

Et histoire de mettre encore plus de piquant dans l'expérience gastronomique, une application iPad gratuite intitulée «A Taste of Montreal», mise au point par le National Geographic Traveler, permet maintenant aux gens de découvrir près de 250 pages comprenant des nombreuses photos de la ville, des restos ainsi que des recettes et des conseils de chefs. «Il y a 10 ans, les gens venaient ici surtout pour l'histoire, pour le fait français, explique M. Lapointe. Mais depuis cinq ans, dans les éléments qui attirent les touristes, la gastronomie arrive à égalité avec l'attrait historique.»