Des activités à découvrir en famille, sans se soucier si l'hiver veut bien partir ou le printemps, arriver. Et parce que les vieilles pierres n'intéressent pas les enfants longtemps.
Trois attractions qui ont toujours la cote auprès des familles, sans cesser pour autant de se réinventer.
Aquarium du Québec: poissons et compagnie
Les ours blancs (dont le nouveau pensionnaire, un grand efflanqué du nom de Yellé), les morses et les phoques sont les vedettes incontestables de l'Aquarium du Québec. Toutefois, plusieurs activités familiales s'ajoutent au spectacle de ces grands mammifères.
Dans le Pavillon des profondeurs, où dansent les méduses, les enfants peuvent caresser des raies de l'Atlantique dans un bassin tactile. Des invertébrés peuvent aussi être touchés. Tous les jours, à 13h45, une animation sur le Pacifique et la plongée sous-marine est offerte.
1675, avenue des Hôtels
Musée de la civilisation: immersion ludique
Il existe peu de musées où les visiteurs sont fortement invités à toucher, danser, voire enfiler les costumes exposés. Le Musée de la civilisation est du nombre. Ici, les enfants peuvent prendre l'histoire (avec un petit ou un grand H) à bras le corps.
Pour les apprenties princesses: une salle bourrée de costumes de contes de fées où se côtoient décors de salle de bal ou de donjons. Pour les turbulents, un simulateur de tremblement de terre ou de tornade. Pour les artistes, des vidéos d'animation à créer.
Et pour les adolescents, une nouvelle exposition, Corps rebelles, consacrée à la danse contemporaine. À essayer: l'atelier de danse immersive, signé Moment Factory.
85, rue Dalhousie
www.mcq.org
Galerie de la Capitale: les attraits du Méga-Parc
Le deuxième plus grand parc d'attractions intérieur en Amérique du Nord n'a plus besoin de présentation. Plusieurs familles finissent un jour par passer par le Méga-Parc des Galeries de la Capitale. Normal: l'endroit est ouvert 363 jours par année.
Certes, les manèges restent les plus prisés (dont la montagne russe, fermée pour une période indéterminée, toutefois). Mais on trouve aussi ici une patinoire ouverte toute l'année, un mur d'escalade, un cinéma IMAX, un parcours de minigolf, deux allées de bowling ainsi que d'innombrables jeux d'arcade. Le tarif? Pas de prix fixe; on paie à l'utilisation. À savoir: une nouvelle aire de restauration jouxtant le parc doit ouvrir en mai.
5401, boulevard des Galeries
www.mega-parc.com
Photo Steve Deschènes, fournie par la SEPAQ
Hors du circuit habituel
Trois lieux hautement ludiques auxquels vous n'aviez peut-être pas pensé.
Bibliothèques: petits lecteurs, grands bonheurs
Les bibliothèques de Québec grouillent d'activités destinées aux familles. Beaucoup sont réservées aux membres, mais les visiteurs peuvent profiter de ces espaces aménagés pour plaire (aussi) aux enfants.
Le plus bel exemple est peut-être la bibliothèque Monique-Corriveau, installée dans une église des années 50, à Sainte-Foy. Dans ce lieu hyper lumineux: des rangées de bandes dessinées et d'albums jeunesse, des magazines, des expositions temporaires, des consoles de jeux vidéo, des lecteurs DVD portatifs (avec une bonne sélection de films).
Mieux, on trouve ici une ludothèque où il est possible d'emprunter jeux de société et jouets à essayer sur place. Pour en profiter, il faut demander au comptoir une carte - gratuite - donnant accès aux services sur place.
1100, route de l'Église
www.bibliothequesdequebec.qc.ca
La revanche: on joue!
Ouvert en janvier 2014, ce resto-bar ludique est rempli de jeux de société. Au total: 1250 titres, dont une quarantaine pour les moins de 8 ans. Un endroit idéal pour passer un après-midi... et découvrir autre chose que le Monopoly!
Si le bar du rez-de-chaussée est réservé aux 18 ans et plus, le resto de la mezzanine est ouvert aux familles, nombreuses le week-end. Des animateurs sont sur place en tout temps. Jeu coopératif? Stratégique? Tout est possible. Mieux, les règles du jeu sont chaque fois expliquées par les animateurs...
Au menu: des classiques (pâtes, pizzas fines, nachos) et bientôt, des plats en portion enfants. Accès aux jeux: 5$ par personne, 3$ pour les moins de 8 ans.
585, boulevard Charest Est
www.larevanche.ca
Benjo: plus qu'une simple boutique
Parents, soyez prévenus. En franchissant la (mini) porte de cette boutique de jouets, les enfants vont aboutir en plein paradis. Car il y a ici de quoi faire rêver les petits, entre les distributrices de bonbons, les balades en train, le robot grandeur nature, le jeu de poche géant et les bacs remplis de blocs de construction.
Au-delà de la vente de jouets, Benjo propose plusieurs ateliers de bricolage, comme de la peinture acrylique sur céramique, bois ou tissus. Tout le matériel est fourni. On paie pour la pièce et le temps d'atelier. Mieux, on peut repartir avec sa création sitôt terminée.
Aussi sur place: restaurant avec hautes banquettes colorées, où on sert lasagne, poutine, croquettes et compagnie.
550, boulevard Charest Est
www.benjo.ca
Photo Olivier Pontbriand, La Presse
Bonnes adresses
Quelques adresses qui plairont tant aux papilles des parents qu'aux estomacs des enfants ainsi qu'un lieu pour se reposer.
Café Cracked grill-cheese
Depuis le 5 juillet, on peut déguster dans le quartier Saint-Roch des grilled-cheese pour gourmets, préparés à partir de fromages (mais aussi boeuf, foie gras, sirop d'érable) locaux. Chaque sandwich est servi avec une sauce d'accompagnement - chimichurri, pesto, coulis - pour un trempage hautement satisfaisant.
On a craqué pour le grilled-cheese au boeuf braisé, avec sauce au raifort et crème sure. On n'a pas osé tester celui au macaroni au fromage (oui, des pâtes entre deux tranches de pain!).
199, rue Saint-Joseph Est
Nina
Coup de foudre (rien de moins!) pour cette pizzeria napolitaine du quartier Saint-Roch. L'endroit ne désemplit pas, et pour cause. Du four à bois - un colosse de 2500 kg importé d'Italie - sortent des pizzas à la pâte aérienne, garnies de mozzarella fraîche, de roquette croquante, d'aubergines fondantes, de pancetta.
On rêve encore à la pizza Margherita, sa sauce tomate parfaite et sa mozzarella di bufala. Dans la salle à manger décontractée, les enfants reçoivent un service attentionné. Réservation hautement recommandée.
410, rue Saint-Anselme
Le triplex suspendu
Dans ce café culturel décontracté, les enfants sont traités comme des rois. Ils disposent de leur propre coin jeu, sont servis dans des couverts colorés et peuvent même faire aller leur créativité sur le piano droit, lorsque celui-ci n'est pas occupé. Les adultes? Ils peuvent savourer tapas (les calmars frits sont à se damner), cuisine bistro, charcuterie de la Réserve (située juste en face), bières québécoises, plats végétariens et thés Camellia Sinensis.
Le soir, la salle à manger au décor dépareillé se transforme en salle de concert ou de projections. En tout temps, il y règne une ambiance chaleureuse qui donne envie d'y revenir souvent. Avec ou sans enfant.
1039, 3e Avenue
www.facebook.com/pages/Le-Triplex-Suspendu/628463077244182 ?fref=ts
Soupe et cie
Un bistro à soupe où les enfants de moins de 7 ans mangent gratuitement? On aime. Et on n'est pas les seuls. L'an dernier, le critique britannique du Times de Londres a élu le petit restaurant de Limoilou meilleur restaurant de la ville.
Difficile en effet de résister aux bouillons délicieusement parfumés, inspirés notamment du Viêtnam, du Mexique, de l'Inde ou du Liban. Tous débordent de produits frais et réconfortants. Et la soupe au chocolat noir, offerte en dessert, pourra convaincre les dernières réticences des enfants!
522, 3e Avenue
soupecie.com
Le Vincent
Installé dans une ancienne manufacture de textile où les angles droits n'existent pas, cet hôtel dispose de 10 chambres confortables. On aime particulièrement le service empressé, les petits-déjeuners copieux et peu dispendieux, la cafetière à espresso dans chaque unité...
Mieux, l'hôtel jouit d'un emplacement idéal, à cheval entre le quartier Saint-Roch et la Haute-Ville, accessible depuis l'ascenseur du Faubourg, à deux minutes à pied. Aveu: Le Vincent est notre pied-à-terre à chaque passage à Québec. À partir de 149$.
295, rue Saint-Vallier Est
PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, LA PRESSE
Nina