Le projet-pilote sur la présence des chiens dans les parcs nationaux québécois s'élargit. À partir de vendredi prochain, 18 mai, la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ) autorisera les chiens dans certains secteurs des parcs nationaux d'Aiguebelle et du Lac-Témiscouata.

Depuis la mise en place du projet-pilote, en 2016, les chiens étaient admis sur certains sentiers et emplacements de camping des parcs nationaux d'Oka, de la Jacques-Cartier et de Frontenac, trois parcs situés à proximité de grands bassins de population.

«Jusqu'à maintenant, le projet-pilote se déroule bien, explique Simon Boivin, responsable des communications à la SEPAQ. On constate que les propriétaires de chiens s'autoréglementent bien lorsqu'ils sont en présence des autres. S'il y a beaucoup de gens autour, ils respectent bien les règles.»

Pour cette deuxième phase du projet-pilote, la SEPAQ souhaite savoir si les propriétaires de chiens sont aussi respectueux des règlements sans les yeux de leurs pairs pour les observer. D'où l'idée de permettre l'accès aux chiens dans des parcs nationaux moins courus, soit ceux d'Aiguebelle, en Abitibi-Témiscamingue, et du Lac-Témiscouata, dans le Bas-Saint-Laurent.

Ici aussi, les chiens ne sont admis que sous certaines conditions: ils doivent rester dans les secteurs désignés, être gardés en laisse en tout temps et être constamment surveillés. Les propriétaires ont aussi le devoir de ramasser les déjections de leur animal.

«En poursuivant ainsi l'expérience, nous pourrons voir comment les propriétaires réagissent dans ce contexte particulier. Cela nous permettra de prendre une décision éclairée pour la suite des choses.»

La SEPAQ compte dévoiler ses conclusions finales à la fin de l'année.