Cet été, le Parc Safari compte trois nouveaux pensionnaires, de jeunes hyènes. Victime d'une image négative, la bête est pourtant surprenante, que ce soit par son intelligence ou encore ses aptitudes à la chasse.

Les trois jeunes hyènes tachetées du parc proviennent directement d'Afrique du Sud, où elles sont nées en captivité. Elles sont aujourd'hui âgées de 8 mois pour les soeurs Thika et Zuba, et de 10 mois pour le mâle Eccho. «Nous avions déjà trois hyènes, dont deux sont mortes de vieillesse. Puisque le parc se concentre sur les animaux d'Afrique, on a décidé d'en avoir de nouvelles qui pourraient être amenées à se reproduire à l'avenir», dit Nathalie Santerre, superviseure du secteur des carnivores et des primates.

C'est en marchant dans le tunnel de verre que les visiteurs pourront les admirer, aux côtés des lions notamment.

Les hyènes n'ont pas bonne presse, notamment à cause du vilain personnage de Scar dans le film Le roi lion. Pourtant, la bête est fascinante, assure Mme Santerre. «C'est le deuxième prédateur d'Afrique, après le lion. Elle est toutefois un meilleur chasseur. C'est une bête qui va tout manger de sa proie, même les os, qu'elle arrive à broyer avec sa puissante mâchoire», dit-elle.

L'animal, qui vit dans en clan comptant jusqu'à 70 individus, est aussi dotée d'une intelligence surprenante. Lors des enrichissements réalisés au parc, qui consistent à atteindre une surprise - souvent de la nourriture -, c'est toujours elle la première à trouver la solution sans tout détruire. «Son cerveau est plus gros que celui des autres prédateurs. Sa structure sociale se compare à celle des primates», souligne Mme Santerre.

Pour le moment, les visiteurs pourront voir les bébés hyènes jouer dans l'eau et créer des liens avec les employés du parc qui les côtoient. «C'est le plus important, quand on travaille avec des carnivores, si on veut éviter que les animaux ne se tournent contre nous», rappelle Mme Santerre.

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