L'Acropole d'Athènes, l'un des sites les plus touristiques de Grèce, a fermé plus tôt lundi, à 11h au lieu de 17h, à cause de la canicule qui a provoqué un pic de pollution dans la capitale.

Cette mesure exceptionnelle, dont le ministère de la Culture a été informé, a été décidée par le syndicat des gardiens des sites, alors que le mercure devait grimper jusqu'à 42 degrés celsius à Athènes, lors de la journée la plus chaude de l'année.

L'Acropole s'élève sur une esplanade sans ombre sur un plateau rocheux que les visiteurs gagnent à l'issue d'une ascension.

Le syndicat a mis en avant le risque de malaises des visiteurs et des gardiens, alors que la chaleur et l'absence de vent ont en outre fait grimper la pollution atmosphérique à Athènes.

Selon l'Agence de mesures atmosphériques, la pollution à l'ozone a largement dépassé le seuil de sécurité, avec des taux à 12h atteignant jusqu'à 343 microgrammes par mètre cube dans la grande banlieue de Thrakomakedonon, dans le nord.

Plus près du centre ville, les taux s'établissaient à 226 mg/m3, frôlant le seuil d'alerte à 240 mg/m3.

Dans le Péloponnèse et le centre, le thermomètre devait monter localement jusqu'à 42 degrés, battant le record déjà atteint jeudi dernier, selon les services météo.

Frappant le pays depuis le 6 juillet, une durée inaccoutumée, cette vague de chaleur doit reculer à partir de mardi, avec une chute attendue des températures de 6 à 8 degrés.