Le parc d'attractions Disneyland Paris, première destination touristique européenne, a attiré, sur un an, un nombre record de 15,6 millions de visiteurs, en hausse de 4%, selon un communiqué publié mercredi.

Les visiteurs viennent en majorité de France, de Grande-Bretagne et d'Espagne et ils dépensent 46,23 euros par jour en moyenne, en hausse de 2%, malgré la crise.

Un succès touristique «malgré une saison estivale marquée par un contexte économique défavorable» dont s'est félicité auprès de l'AFP Philippe Gas, président d'Euro Disney.

Ainsi, l'exploitant de parcs de loisirs s'affiche relativement «confiant» pour 2011/12 bien qu'il ait creusé de 40% sa perte nette en 2010/11.

Avec 35 000 nuitées supplémentaires, la fréquentation des hôtels du site s'est améliorée de 1,7%, pour atteindre un taux d'occupation de 87,1% des quelque 5 800 chambres. Et en 20 ans, jamais Mickey n'a vu les clients de l'hôtellerie dépenser autant (+5% à 219,74 euros par chambre et par jour en moyenne).

La hausse des dépenses des visiteurs restait l'un des objectifs d'Euro Disney, qui a augmenté les prix de ses hôtels.

Au premier trimestre (octobre-décembre), Euro Disney avait pâti du blocage des routes et des stations-essence puis d'une neige abondante. Le 3e trimestre avait, lui, été aidé par le ciel radieux d'avril.

Au 4e trimestre (juillet-septembre), l'activité a ralenti «en raison de la crise grecque, de l'attentisme qui a suivi et du mauvais temps», a expliqué M. Gas. Mais globalement, «c'est une année record, tous nos marchés sont en expansion, France, Grande-Bretagne, Espagne, Italie...», assure-t-il.

Invoquant «la solidarité nationale» face aux caisses publiques mal en point, M. Gas a dit à l'AFP comprendre la hausse annoncée de la TVA à 7% qui va frapper notamment les parcs à thème comme Disneyland. Mais «il est trop tôt» pour parler des répercussions, selon lui.