Le gouvernement bulgare s'est fixé comme objectif de tripler les revenus issus du tourisme d'ici 2013 en améliorant la qualité de son offre.

Les recettes du tourisme devraient ainsi atteindre 7,9 milliards d'euros en 2013, contre 2,5 milliards d'euros l'an dernier. Dans cinq ans, un touriste devrait dépenser quelque 108 euros en moyenne par jour durant son séjour en Bulgarie, contre 58 euros actuellement.

La Bulgarie doit s'affranchir de son image de destination bon marché et devenir «une destination moderne tout au long de l'année avec une image de marque spécifique reflétant l'identité nationale», précise le document.

Le tourisme culturel, écologique, rural, balnéaire, sportif et de chasse doit être mis en valeur et l'infrastructure obsolète améliorée, notamment grâce aux fonds européens.

L'institut de la statistique a cependant annoncé une baisse de 10,6 % du nombre de visiteurs étrangers en février, par rapport à l'année précédente.

Les voyagistes craignent un recul de 15 % à 30 % du tourisme de masse au bord de la mer Noire l'été prochain. Après une décennie de construction effrénée dans les sites touristiques, des centaines d'hôtels restent vides et sont à vendre.

La semaine dernière, le premier ministre Serguei Stanichev a appelé les Bulgares à passer leurs vacances dans leur propre pays. Plusieurs milliers de retraités doivent ainsi séjourner au printemps et à l'automne au bord de la mer aux frais de l'État.