Les touristes étrangers ont dépensé 59 milliards d'euros en Espagne en 2013, une somme record qui s'explique autant par l'augmentation du nombre de visiteurs que de leurs budgets, a annoncé lundi le ministère du Tourisme.

«L'Espagne a bouclé l'année 2013 avec le meilleur chiffre historique de dépenses des touristes internationaux», a indiqué le ministère dans un communiqué.

Au total, les visiteurs étrangers ont dépensé 59,1 milliards d'euros en Espagne en 2013, soit une augmentation de 9,6% par rapport à 2012, selon l'enquête annuelle des dépenses touristiques (Egatur).

«Ce nouveau record de la série statistique Egatur est dû autant à la forte hausse du nombre de touristes sur l'année qu'à l'augmentation de la moyenne des dépenses par voyageur», précise le ministère.

Les touristes britanniques, les plus nombreux à visiter le pays, ont laissé la plus grosse somme derrière eux, avec 12 milliards d'euros, suivi des Allemands (9,72 milliards) puis des Français (5,926 milliards), qui se situent également au troisième rang des visiteurs.

Les dépenses des touristes russes ont bondi de 29%, pour atteindre 2,35 milliards d'euros, soit 4% du total.

Même s'ils ont serré les cordons de leur bourse en 2013, avec une baisse de leur budget de 22% par rapport à 2012, les touristes américains restent les plus dépensiers, avec une moyenne de 2.402 euros chacun.

Les Français aussi ont réduit les frais (-21,7%) à 618 euros en moyenne par visiteur tandis que les Britanniques ont maintenu leur niveau de dépenses à 809 euros et que les Allemands les ont augmentées de 8,4% jusqu'à 1.205 euros.

Prisée pour ses plages, l'Espagne a reçu en 2013 un nombre record de touristes étrangers, qui a dépassé pour la première fois la barrière des 60 millions à 60,6 millions, soit une hausse annuelle de 5,6%.

Ce record a permis à l'Espagne de récupérer la troisième place mondiale en matière d'arrivées de touristes devant la Chine et derrière «la France qui compte 83 millions de touristes en 2013 et les États-Unis, 67 millions», avait souligné mardi dernier le chef du gouvernement Mariano Rajoy.