Le festival «Les Nuits Botanique» célèbre début mai son 20e anniversaire dans son écrin de verdure du centre de Bruxelles, toujours à l'affût des nouvelles tendances et des futurs «grands noms» du rock.

«De la sobriété, pas de paillettes, mais une volonté constante de soutenir l'émergence de jeunes artistes, belges et étrangers», a résumé mardi devant la presse Annie Valentini, la directrice générale du Botanique, le centre culturel implanté dans le coeur de la capitale belge.

A raison de quelque 250 concerts par an, dont quelque 120 durant les 10 jours du festival, le festival urbain s'est au fil du temps forgé une réputation dépassant largement les frontières du royaume.

La beauté du lieu - l'ancien jardin botanique de Bruxelles, son parc et ses verrières - mais aussi la qualité de la sonorisation de ses salles à taille humaine, où le public n'est jamais à plus de 10 mètres de la scène, et une programmation pointue, tombant au tout début de la saison des festivals, devrait à nouveau attirer quelque 30 000 spectateurs aux «Nuits», du 3 au 13 mai.

Si les vedettes mondiales comme Depeche Mode, Blur ou Eminem attendront les mois de juillet et août pour fouler les plaines des festivals belges (Werchter, Pukkelpop,...), les Nuits accueilleront quelques pointures pop-rock comme les BB Brunes, Rachid Taha, Lou Doillon, Jean-Louis Murat...

C'est surtout un voyage à travers les mondes des artistes émergents qu'a une fois de plus concocté le programmateur historique des Nuits, Paul-Henri Wauters: Chilly Gonzales (Canada), Olafur Arnalds (Islande) ou encore Barbarossa (Grande-Bretagne).

L'important et éclectique contingent français comprendra Fauve (rock indépendant), Albin de la Simone (chanson), Busy P (electro), Gaël Faye (hip-hop), ou encore Justice, en DJ set...

Mais les «Botas» ne seraient pas complètes sans une «nuit belge», programmée cette année le 8 mai avec en têtes d'affiche Soldout, Vismets, Brns ou Jeronimo. «Nous programmons des groupes tant de Flandre que de Wallonie, car pour nous, la dimension belge reste importante», souligne Paul-Henri Wauters.

Programme complet sur www.botanique.be