Le site touristique de l'Acropole d'Athènes, le plus important du pays, a été de nouveau fermé mercredi en raison d'une manifestation d'une cinquantaine d'employés saisonniers du ministère grec de la Culture, a constaté un photographe de l'AFP.

Les manifestants, qui protestent contre le non renouvellement de leur contrat et qui exigent d'être payés, ont déjà bloqué l'entrée de l'Acropole pendant quatre jours depuis deux semaines.Quelque 670 employés saisonniers du ministère dont les contrats n'ont pas été renouvelés et qui n'ont pas été payés depuis octobre, ont déposé un recours devant la justice, qui a ordonné au ministère de les maintenir à leurs postes jusqu'au jugement de l'affaire.

Le ministre de la Culture, Antonis Samaras, a affirmé mardi qu'il déposerait prochainement un amendement qui devrait permettre de les payer et que le problème allait être réglé.

Mais les manifestants ont protesté contre le flou de l'annonce ministérielle. Ils exigent d'être titularisés et veulent rencontrer le ministre pour discuter de l'ensemble de leurs problèmes.

Mercredi, le ministère de la Culture a accusé «une très petite minorité de contractuels de ne pas avoir entendu l'engagement du ministre et d'ignorer l'énorme coût national de la fermeture du Rocher sacré».

En décembre, le site avait été fermé pendant dix jours en raison d'une grève des employés du ministère qui réclamaient une prime de 150 euros.

Symbole de la civilisation grecque antique datant du Ve siècle avant notre ère, l'Acropole d'Athènes, l'un des sites les plus célèbres au monde, regroupe les monuments du Parthénon, de l'Erechteion, d'Athéna Niké et les Propylées.