Qu'importe le taux de change: dormir à l'hôtel vous coûtera plus cher aux États-Unis en 2015. La demande est en hausse, le taux d'occupation aussi, et les hôteliers ont bien l'intention d'en profiter pour engranger plus de recettes, révèle une enquête menée par la firme Pricewaterhouse Cooper (PwC) et publiée le 25 août dernier.

Selon cette étude, les hôteliers peuvent donc espérer que leurs chambres soient réservées à 64,8 % en moyenne en 2015, un taux d'occupation record. Les clients paieront le prix de la raréfaction: la hausse moyenne des tarifs prévue est de 5,7 % en 2015, selon PwC. Or, il faudra être vigilant, car ce n'est pas tant dans le coût de la nuitée que dans tous les frais associés à la location que la facture risque de grimper, met en garde une autre étude menée par des chercheurs de l'Université de Preston, citée par le magazine Skift.

Cette étude indique en effet que ces surcharges ont connu une croissance exponentielle depuis 10 ans. Ainsi, en 2002, l'industrie a perçu un peu plus de 500 millions en suppléments divers (frais d'annulation, d'utilisation d'un coffre-fort dans la chambre, pour la consigne des bagages, etc.); en 2013, c'était 2,1 milliards, et cela devrait atteindre 2,25 milliards en 2014.

Sources: skift.com et pwc.com