La route des bourbons se faufile entre de petits villages et de grandes campagnes qui ne détonneraient pas beaucoup au Québec. On y croise écurie après écurie, peut-être, mais on est loin du dépaysement d'une route des vins européenne, californienne ou même canadienne. Ou encore de la visite de distilleries de scotch et de whiskey du Royaume-Uni.
Ce n'est pas non plus une route directe. Selon qu'on arrive de Cincinnati, de Louisville ou de Nashville, on peut visiter l'une ou l'autre des six distilleries dans l'ordre de son choix. Afin d'aider les visiteurs à s'y retrouver, la Kentucky Distillers Association a créé un site web où il est possible d'en apprendre un peu plus sur les installations à visiter et, surtout, sur tous les itinéraires possibles. La visite se fait idéalement en voiture.
À moins d'avoir un conducteur désigné, il est donc préférable d'y aller avec modération, chaque visite se concluant par la dégustation d'un petit verre dont le taux d'alcool avoisine les 40%. Cela permet ensuite de retourner en ville, où les hôtels et les restaurants sont autrement plus accueillants que les quelques grandes chaînes qui se trouvent pratiquement à toutes les sorties d'autoroute de la région.