La guigne semble poursuivre Atlantic City, qui se présente comme la «capitale du jeu dans l'Est de l'Amérique du Nord». Quatre des 11 grands hôtels-casinos sont en difficulté, incapable de payer les intérêts de leurs prêts hypothécaires ou encore les taxes sur le jeu dues à l'État du New Jersey.

Les revenus du jeu ne cessent de diminuer. Alors qu'ils s'élevaient à 5,2 milliards $, en 2006, ils avaient glissés à 3,9 milliards $ en 2009 (dont 3,1 milliards de rentrées via les machines à sous) et les analystes anticipent une baisse de près de 25%, cette année. L'an dernier, la ville a enregistré une diminution de 8,5% du nombre de visiteurs qui ont arpenté la fameuse avenue longeant la plage, le Boardwalk.Naturellement, la crise économique qui a frappé les États-Unis de plein fouet, a joué, mais la multiplication de salles de jeux (de machines à sous) dans les États voisins de Pennsylvanie et du Connecticut a largement contribué à la désaffection d'une partie de la clientèle de proximité.

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